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au bureau des Rencontres Internationales Paris/Berlin - Hacked by Thanos Fz
les activités
 
- au bureau des Rencontres Internationales Paris/Berlin

au niveau du n° 1 de la rue Gustave Goublier - 75010 Paris
Cette série d’expositions, dialogues, se propose de mettre en dialogue et en espace deux oeuvres réalisées par deux artistes.
Le 17 février 2007 de 15h00 à 21h00
Julie-Christine Fortier et Yann Sérandour


Le bureau des Rencontres Internationales Paris/Berlin
Nathalie Hénon et Jean-François Rettig
invite
est-ce une bonne nouvelle

Yann Sérandour
Addenda à Thirtysix Fire Stations - 2006
Cette photographie d’une caserne de pompier réalisée le 17 décembre 2005 à Montréal s’ajoutent aux trente-trois photographies de casernes de pompiers prises aussi à Montréal le 19 décembre 2001.
Elle vient compléter quatre ans plus tard la série des trente-six casernes de pompiers répertoriées dans le livre Thirtysix Fire Stations. Trois d’entre elles, quoique légendées dans le livre, n’avaient pu être photographiées.

Julie-Christine Fortier
Pêche blanche - 2005
projection vidéo, DVD stéréo couleur, boucle 15 min.
Produit avec l’appui du Conseil des arts du Canada
Cette vidéo présente un paysage d’hiver immobile avec au premier plan, une brimbale servant pour la pêche blanche. La vidéo montre l’attente d’une éventuelle prise qui sera signalée par le mouvement de la brimbale et le tintement de la clochette qui y est fixée.


Les premières vidéos de Julie C. Fortier s’inscrivaient dans le genre de la performance filmée (Julie in the Box, 1999-2002, jusqu’à Vanishing Point, 2004). Son travail récent en vidéo se présente sous la forme d’enregistrements d’actions pour mettre en scène des actes de disparition ou des absences : creuser un trou dans un terrain vague jusqu’à disparaître de l’image (Vanishing Point, 2004), déneiger l’entrée d’une cour et disparaître par intermittence sous un nuage artificiel de poudreuse (Home, 2005), installer une brimbale sur un lac gelé et attendre une prise qui ne viendra pas (Pêche blanche, 2005), filmer sur le bord d’une route une enseigne de motel successivement allumée ou éteinte (Vacant/Non Vacant, 2005). Cadrées en plan fixe, ces vidéos deviennent des durées qui incitent à la contemplation.
Ses sculptures et installations sont quant à elles proches de l’univers factice de ses premières vidéos (Julie in the Box, 1999-2002, Rien ne va plus, 2002). Entre univers reconstruit et effets spéciaux, elles oscillent entre l’artifice d’un décor de film et la vision arrêtée d’un souvenir. Provenant le plus souvent du souvenir de certains cartoons ou de films de cinéma, lui-même mêlé au souvenir de leur reconstitution enfantine, elles sont des images rematérialisées qui semblent attendre dans l’espace d’exposition une chute narrative qui n’arrive jamais.
Ses dernières vidéos partagent avec son travail de sculpture et d’installation une même interrogation sur le vide. Leur caractère suspendu, leur immobilité ponctuée d’événements ténus jouent sur l’attente et le désir pour renvoyer le plus souvent à une vacuité mélancolique.
Son travail a fait dernièrement l’objet d’expositions personnelles à la galerie Art & Essai à Rennes et à la galerie La Box à Bourges.
Depuis 1999, ses vidéos ont été diffusées dans de nombreux festivals, événements et expositions tels que Face LIFT à la Kitchener-Waterloo Art Gallery (Ontario, Canada), Single Channel à la galerie Blaffer (Houston, USA) et Trames horizontales/défilement vertical au Musée du Québec (Québec, Canada).
Julie C. Fortier est née en 1973 à Sherbrooke (Québec, Canada)et vit en France depuis 2001.

Interstitielles et mimétiques, les actions de Yann Sérandour se développent à partir d’œuvres, de publications ou de produits existants dont il réactive la portée et déplace les enjeux. S’inscrivant dans une certaine tradition conceptuelle de l’art, il en revisite certaines manifestations historiques pour les prolonger dans d’autres directions. Que ce soit par des opérations de réencodage, de traduction ou d’interpolation, son travail met à l’épreuve les valeurs d’usage et d’échange des références qu’il utilise. Cette approche est une manière, d’une part de réactiver et parfois de modifier les significations latentes des éléments qu’il s’approprie, et d’autre part, d’interroger les transformations des enjeux historiques, politiques, et esthétiques qui leur sont associés. La question est de savoir comment on peut interagir avec ce qui est déjà inscrit, comment dialoguer avec ce qu’on a mémorisé et être à même de développer une conduite « interlocutive » au sein d’une culture donnée. Plaçant son travail sous le signe du livre et de la bibliothèque, cette dernière constitue le champ principal de ses investigations. Yann Sérandour a notamment publié Thirtysix Fire Stations (2004)en réponse aux livres qu’Edward Ruscha avait publiés dans les années soixante et un Supplément (2004) pouvant s’insérer dans le catalogue raisonné Specific & General Works, présentant les travaux de Lawrence Weiner de 1968 à 1993. Parallèlement, il développe ses recherches à travers des écrits, des conférences, des activités d’enseignement, des workshops et du commissariat ’expositions. Il a été commissaire de l’exposition Un art de lecteurs à la Galerie Art & Essai de l’Université Rennes 2 au printemps 2005 qui exposait la relation que certains artistes contemporains entretiennent avec la culture du livre et la lecture. Né en 1974, il vit actuellement à Rennes.
Son travail fait l’objet d’une première exposition personnelle au Cneai (Chatou)
inauguration le samedi 10 février 2007 de 15h à 20h

exposition du 11 février au 13 mai 2007


crédits photographiques : Julie-Christine Fortier et Yann Sérandour

 
 
 
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