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ÉCOLE NATIONALE SUPÉRIEURE DES BEAUX-ARTS DE PARIS - Hacked by Thanos Fz
les activités
 
- ÉCOLE NATIONALE SUPÉRIEURE DES BEAUX-ARTS DE PARIS

14 rue Bonaparte 75006 paris
Le 2 mars 2004


à l’invitation de Martine Markovits

Carte blanche à Christian Barani

ARTISTES PRÉSENTÉS :
Philippe CHARLES - Loïc CONNANSKI - Isabelle DEHAY - Maïder FORTUNÉ - Jérôme GRAS - Patrick HÉBRARD - Nathalie JOHANNES - LEBEL et Le GOFF - Miles KINGSLEY McKANE - Jaap de RUIG - Franck et Olivier TURPIN

Nombre de spectateurs : 25

crédit photographique : © Philippe Charles (Le rêve de Martin)


Loïc CONNANSKI (France) :
Auto-filmeur acariâtre et prétentieux. Inventeur de la caméra DV, du montage virtuel, de l’interactivité et du ready-bad. En général, les imbéciles n’aiment pas son travail. Loïc Connanski.
- Bande Annonce. 2 min - 1994
- L’homme le plus chiant du monde. 3 min 10 - 1995
La vidéo la plus chiante du monde.
- Adidas. 1 min 35 - 1995
La classe moyenne n’est pas moyenne, elle est nulle. Le savoir rend la vie difficile.

Franck et Olivier TURPIN (France) :
L’expérience du double.
"...Le turpin-turpin, être non identifié", se déplace en paire siamoise. Depuis son enfance, ledit phénomène remplit les albums-photo ainsi que des mètres de petits films super 8. Ces représentations opèrent un redoublement du double qui en accentue encore l’homothétie des deux homo-sapiens. Les jumeaux Franck et Olivier Turpin en sont le centre, excluant les autres personnages qui s’effacent afin de révéler mieux cette incidence. Le jeu de rôle est là, simple et complexe. Franck et Olivier Turpin y sont entraînés depuis leur naissance surprenante et accidentelle. Et les "Siamoiseries", "la Boxe", "la luTTe" et "Les demoiselles" sont enregistrées, telles des grimaces corporelles que ne renierait pas la physiognomonie, selon des modes de déplacement voisins du ressort et de l’effort burlesque et moderne d’un Jacques TATI. Les actions des acteurs forcent une mise en situation où le parcours dans le paysage revêt parfois la magie de la simple apparition." Lise Guehenneux - septembre 1998
- Les demoiselles. 4 min - 2001
- Sboaang. 2 min 26 - 2001
- Cars fight. 4 min36 - 2002
- Action pintur. 2 min 36 - 2002
- Turpinocchio. 1 min 22 - 2002

Isabelle DEHAY (France) :
Mes doubles. 16mm. 6 min - 1999. Noir et blanc
La marche rythmée d’un homme dont l’ombre se dédouble, à travers un paysage fragmenté.

Jérôme GRAS (France) :
- Crash-test. 2 min - 2001
Petit manifeste pour une pratique radicale de la sculpture. Une table de camping fait l’objet d’une série de tests donnant lieu à d’invraisemblables réactions en chaîne... Une tension s’installe entre le sujet et l’objet par un jeu de cause à effet : la domestication du réel peut se révéler plus compliquée qu’elle n’y paraît...
- Loops. 2 min - 2002
Des apparitions intempestives dans l’espace urbain provoquent des disjonctions et inscrivent une relation déplacée avec l’environnement. Dans ces micro-interventions vidéos, il s’agit de dédoubler le réel, interagir avec l’espace, en s’immisçant dans son épaisseur pour en questionner les limites, en sonder les marges...
- Testing. 3 min - 2002
"Une compilation d’actions marquées par la tentative, l’échec pour sonder le réel et ses contingences..."

Patrick HÉBRARD (France) :
Double-Bind. 3 min - 2003
Le dispositif adopté pour le tournage de Double-Bind, ainsi que son montage spécifique en double bande, ont pour but de rendre visible le jeu des forces, des pressions et des mouvements contradictoires qui s’exercent sur un corps dans un espace.

Maïder FORTUNÉ (France) :
Everything is going to be alright. 7 min - 2003
A l’intérieur d’un cube blanc, un corps quasi nu saute et rebondit inlassablement sur les trois parois de l’espace fermé. Le cube blanc qui semble repousser l’humain en même temps qu’il le retient est espace de suffocation. La répétition inlassable du saut (le son qui l’accompagne scande comme autant de coups) rend la promesse de sortie définitivement caduque.
Au fur et à mesure, les effets de ralenti opèrent une bascule du regard, au-delà de la violente contrainte spatiale qui lui est imposée. Le corps semble faire l’expérience de son inaliénable créativité, proche et lointain, le point de croisée des possibles trajets, le point d’une immobile mobilité.

Jaap de RUIG (Pays-Bas) :
Man. 2 min - 1999
«I love video. It is image, sound and word. It is fantasy and realism. Video is suitable for documentaries, animation, cartoons, movies, music videos and commercials. I love it because it is a medium that easily connects with our daily existence. It is like fire, both useful and dangerous. It can cherish and desillusion. It can be democratic or surpressing, a tool in the hands of activists as well as the government...» Jaap de Ruig, décembre 2002

Philippe CHARLES (France) :
Le rêve de Martin. 5 min 11
"Un poulet qui dépèce tranquillement un lapin, une orgie sexuelle et déroutante entre deux poulets, une maison façon Ikea où ne subsiste que les traces fécales d’une présence animale... Le vocable animalier de Philippe Charles nous entraîne dans un univers où le grotesque désamorce constamment la violence sous-jacente des images. Entre malaise et ironie, les vidéo-installations de Philippe Charles ouvrent le champ d’une critique politique et sociable acerbe. La métaphore animale ainsi déclinée jusqu’à l’obsession nous renvoie à des problématiques bien humaines. Ne nous y trompons pas, au travers de ces mises en scène violentes et absurdes, l’artiste nous livre sa vision d’une société industrielle et déshumanisée, où l’asservissement et la bestialité sont omniprésents, contredisant par là même l’idée d’une utopie sociale (Rousseau), champêtre et bucolique." Sandra Patron

Miles KINGSLEY McKANE (Nouvelle Zélande) :
Lyndhurst Horse. 10 min - 2002
Une petite ritournelle métaphysique. Un cheval tourne autour d’un homme.
On est pris dans le rythme des pas, rien ne se passe et le cheval tourne.
Cela crée un effet hypnotique, on entre dans un espace de transe.
Le cheval tourne et devient lumière.

Nathalie JOHANNES (France) :
Dripping. 2 min 30 - 2003
J’ai souvent le sentiment d’une Force vitale, qui en un mouvement de contraction et d’expansion, manifeste les 4 éléments eau, feu, air, terre, puis les formes animales et végétales.
Dans mes vidéos, je les utilise comme symboles du déploiement de cette force.
Le rapport entre cette énergie et les activites humaines, le mouvement comme processus de transformation, la cohésion ou dissolution, la nature comme conscience incarnée, l’amplitude et la contraction du temps sont des thèmes fréquemment abordés. La structure narrative est simplifiée, le travail sur le rythme et la vibration privilégiés, la durée courte, afin d’en garder l’intensité brute.

LEBEL et LE GOFF (France) :
Le principe de ces vidéos est l’aller-retour dans une pensée à deux. L’un lance un mot, une phrase, une idée et l’autre lui renvoie un mot, une idée, une image que l’autre reçoit et renvoie... et ainsi de suite... partie de ping-pong sans raquettes.
Nous nous sommes fixés pour cela des rendez-vous géographiques : Pantin ou Le Havre, qui sont nos lieux de vie respectifs. Des temps très courts, pour faire très vite.
Partant de rien, juste cette envie de raconter x histoires. Le résultat mêle nos deux univers, créant un « autre chose » où l’humour et le décalage ont une large place. Un regard à 4 yeux qui prend de la distance sur la notion de « tourner en rond ».
- I got you. 2 min 03 - 2001
- o. 1 min - 2001
- i. 13 s - 2001
- Marotte. 1 min 43 - 2001

 
 
 
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