Warning: array_flip() [function.array-flip]: The argument should be an array in /mnt/130/sdb/e/d/eubn.org/eubn/ecrire/inc/charsets.php on line 328
SÉQUENCE 7 - le livre et l'art 2003 - Hacked by Thanos Fz
les activités
 
- SÉQUENCE 7 - le livre et l’art 2003

Festival "Le livre et l’art 2003" au Lieu Unique à Nantes

crédit photographique : © Patrick Hébrard (Contretemps)


Première partie :

Paul HORN - Harald HUND (Autriche) :
Tomatoheads. 6 min 15 - 2001
Une journée dans la vie d’un couple tout ce qu’il y a de plus « normal » au détail près qu’ils ne semblent pas avoir les pieds sur terre !

Patrick HÉBRARD (France) :
- Contretemps. 2 min - 2001
Un homme marche dans un cercle comme s’il était les aiguilles d’une horloge. Le cercle tourne, s’emballe et soumet le corps à des chutes, des ruptures, des états d’effacement, de flottement et d’apesanteur.
- Plafonnages. 3 min - 2002
Vidéo destinée à une installation intitulée : « L’Homme Précipité : Installation pour Plongeoir et écran Trouble ». Un homme se meut dans un espace improbable et paradoxal, entre sol et plafond. Cet espace prend les lois de la gravité à contre-pied, si bien que l’homme qui y évolue semble tantôt y flotter, tantôt s’y plafonner, tantôt s’y déposer comme un précipité chimique.

Franck et Olivier TURPIN (France) :
Les Siamoiseries.
- Tango. 5 min 10 - 1998
Le couple centrifuge ou la mécanique du contact. «Les Siamoiseries» interrogent l’espace physique et mental déployé entre nos deux personnes.
Le couple de jumeaux que nous formons est bi-polaire, à la fois solidaire et ennemi, haineux et aimant. Les objets ergonomiques que nous créons nous lient et nous rendent siamois. Ceux-ci ne se portent pas mais se supportent, par nous exclusivement. Rigides, ils nous contraignent et séparent nos corps d’un mètre de distance. L’énergie centrifuge que notre être commun dégage nous précipite vers des mouvements incontrôlés. L’un distance l’autre et réciproquement. «L’Homme qui marche» devient vivant et double. Par ces subterfuges, nos liens gémellaires se révèlent dans ces quatre vidéos. Celles-ci auraient donc un sens : rendre visible le signe intrinsèque de notre existence.

Olaf GEUER (Allemagne) :
Komposition für vier Treppenhäuser und eine Person.
3 min 30 - 2000
L’escalier est certainement l’un des jeux rythmiques instrumentaux les plus joués. Cette vidéo joint simultanément quatre escaliers et les expériences faites sur ces quatre images parallèles - et la composition sonore.

Julie-Christine FORTIER (Québec)
- Blizzard Blizzard. 3 min 30 - 2000
La performeuse, exposée aux frimas, pose pendant 3min 14 dans cette vidéo-performance.
- C’est pas grave. 40 s - 2002
5 4 3 2 1
- Rien ne va plus. 2 min 10 - 2002
La rotation et les effets hypnotisants qui sont recréés dans cette vidéo-performance ouvrent un espace abstrait tout en rappelant l’environnement ludique du divertissement à travers le travail sonore réalisé.

Pascal LIÈVRE (France) :
Abba Mao. 4 min - 2001
Pascal Lièvre réalise le play-back de la chanson Abba Mao devant un fond rouge en se maquillant le visage lui-même en rouge. Texte de Mao Zedong ; extraits de citations du petit livre rouge chapitre XXXII - La culture et l’art - 1966

Brigitte ZIEGER (Allemagne) :
Serial self. 4 min 44 - 1999
L’image est en noir et blanc. Une femme se regarde dans un miroir. Elle caresse ses cheveux tout en malaxant sa natte courant le long de son épaule. Au fur et à mesure de ses gestes, la tresse se déstructure.


Deuxième partie

Les PISSEUSES (France) :
La Ravageuse. 2 min 39 - 1999
Gros plan sur le visage d’une femme au sourire tendu. Travelling arrière et découverte de deux autres personnes manipulant ce sourire au moyen d’hameçons. Violence d’un rire proche du cri.

Gaëlle LUCAS (France) :
Le miroir aux alouettes. 6 min 50 - 1997
Scènes intimes. Le pouvoir d’être des femmes - Violences sourdes - Se perdre dans les objets de la séduction - Se perdre dans la séduction - Séduire tout de même.

Sophie LECOMTE (France) :
Ocellia. 4 min - 2001
Entre battements d’œil et froissements d’ailes, la caméra scrute un œil mi-humain mi-animal tel un ocelle captivant et impénétrable.

Nicolas BARRIÉ (France) :
Le portrait d’Amélie. 7 min 29 - 1999
Une morphopsychologue fait le portrait d’une femme. Cette vidéo repose sur des impressions figuratives et abstraites accompagnées d’une bande-son mystérieuse et mystique.

Aymeric VERGNON-d’ALANÇON (France) :
Rapt in a mirror. 6 min 45 - 2002
Des photographies autrefois prises dans un hôtel de Londres, sans aucune mise en scène. De cette capture intuitive semblait surgir une fiction, une double fiction. La première, celle de cet événement obscure : une amorce narrative, une femme dans une salle de bains, la menace d’un homme, les prémices du rapt, de la capture violente et/ou du ravissement. Puis la seconde fiction, celle d’images qui n’en finissent plus de se déployer, tissant leurs rets sur le secret même de l’événement et sur la spécularité du regard. L’œil (la "pulsion scopique" du voyeur aussi bien) n’en finit plus de faire proliférer les images jusqu’à l’effarement. Un nuage passe.

Laëtitia BOURGET (France) :
(...). 10 min 30 - 2001
Des phénomènes épidermiques qui nous révèlent une activité de notre corps indépendante de notre volonté. Une forme de conscience non-consciente, une passivité active ou des activités passives qui pourraient s’appeler « être en vie ».

Gérard CAIRASCHI (France) :
Délices. 9 min 32 - 2002
Délices joue de l’imbrication d’images qui par la pulsation d’un montage rapide s’entremêlent dans un chatoiement graphique et coloré. Fluidité d’images qui associent dans un mouvement lent et continu de la caméra un corps et des éléments de nature. Voyage entre les images, entre deux mondes, voyage que symbolise la présence de poissons, liens entre la surface et les profondeurs inconnues de l’élément liquide : entre conscient et inconscient.


Troisième partie :

Laurence HARTENSTEIN (France) :
L’œil du trotteur. 23 min - 2000
Un camp de chevaux de courses où l’animal est sollicité jusqu’à l’absurde.

Miles KINGSLEY McKANE (Nouvelle-Zélande) :
Lyndhurst Horse. 10 min - 2002
Une petite ritournelle métaphysique. Un cheval tourne autour d’un homme.
On est pris dans le rythme des pas, rien ne se passe et le cheval tourne.
Cela crée un effet hypnotique, on entre dans un espace de transe.
Le cheval tourne et devient lumière.

 
 
 
ˆ