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FEST-HIVER, Vidéos d'Artistes - Hacked by Thanos Fz
les activités
 
- FEST-HIVER, Vidéos d’Artistes

4 rue raspail 87000 Limoges
Les 13 et 14 janvier 2006


à l’invitation de l’Association LAC & S - La vitrine

EN INSTALLATION :
Julie-Christine FORTIER - Jaap de RUIG

le vendredi 13 janvier :

ARTISTES PRÉSENTÉS :
Taysir BATNIJI - Antoine BOILEVIN - Claire CHILDÉRIC - Marcel DINAHET - Olivier GALLON - Grupo EMPREZA - Serge LE SQUER - Régis PERRAY - Eric VAZZOLER

le samedi 14 janvier :

ARTISTES PRÉSENTÉS :
Nicolas BARRIÉ - Enna CHATON - Emmanuel DESWARTE - frédéric dumond - Jean-Michel ESPITALLIER - Maïder FORTUNÉ - Andreas GEDIN - Augustin GIMEL - Patrick HÉBRARD - Simon QUÉHEILLARD - Sara MILLOT - Jean-Claude TAKI

et

Conférence/diffusion de Julie-Christine FORTIER


EN INSTALLATION les 13 et 14 JANVIER 2006 SUR LA VITRINE :
(en présence de l’artiste)

Julie-Christine Fortier (Québec)
"Nicolas, dépêche-toi!"
2002, vidéoprojection, 178 x 210 cm
Produit avec l’appui du Conseil des Arts et des Lettres du Québec.
Cette vidéo projette en taille réelle l’image du corps de l’artiste accroché au mur. Elle expose sur 45 minutes le passage qui conduit d’un jeu consistant à mimer l’immobilité d’une image fixe, à l’angoisse que ce jeu provoque quand il dure trop longtemps. « Nicolas » n’arrivant jamais et la vidéo étant diffusée en boucle, elle expose d’une manière tragi-comique l’impossibilité de mettre fin à une situation aussi cruelle qu’absurde.

EN INSTALLATION les 13 et 14 JANVIER 2006 :

Jaap de RUIG (Pays-Bas)
Les animaux et leur symbolique ont un rôle important dans le travail de Jaap de Ruig. La vie animale comme une métaphore, une façon d’interroger la vie de l’homme ou d’en rendre compte. Jaap de Ruig utilise notre penchant naturel à nous identifier à l’animal que nous observons.
- We and we 1 min 57 - 2003 (boucle)
- The Power of Imperfection 1 min 34 - 2004 (boucle)
- I want to be brave 4 min 08 - 2004 (boucle)


LE VENDREDI 13 JANVIER 2006


de 17h à 19h30

VIDÉOS À CARTE

Antoine BOILEVIN (France)
21 jours X 1 minute 21 min - 2005 Février deux mille cinq, Rio-de-Janeiro, Brésil, un séjour : vingt et un jours, une envie : la captation du réel, une minute par jour. A l’occasion d’une collaboration avec l’agence d’image des favelas "olhares do morro " à Rio en vue d’une exposition aux rencontres internationales de la photographie d’Arles, j’ai été amené à voir un Brésil où la bossa-nova et Gilberto Gil sont autant d’actualité que le twist et Johnny Halliday en France. Côtoyer la favela de l’intérieur permet un recul de l’humilité et des nuances. Un autre regard dans cette fin d’année du Brésil.

Claire CHILDÉRIC (France)
En Iran 20 min - 2004
Ce voyage en Iran, cette promenade impressionniste, avec un désir d’aller au-delà des idées reçues sur l’Islam, est une possibilité de faire se rencontrer la matière des visages avec celles des voix, le mouvement des corps avec celui des lumières.
Le cinéma est mon outil pour chercher ces rencontres à travers des élans tout à la fois singuliers et ordinaires. Parce que la poésie, le chant sont un souffle puisé au plus profond de nous-mêmes, j’ai le désir que ce film chante.

Marcel DINAHET (France)
- Estuaires 10 min 35 - 2002
Deux espaces sont parcourus identifiés. L’estuaire de la Loire dans le cadre des ateliers internationaux du FRAC des Pays de la Loire et L’estuaire du Fleuve Tamsui à Taipei dans le cadre d’une exposition réalisée avec le Bamboo Curtain Studio.
Les estuaires sont des espaces très actifs par leur ouverture sur la mer et leur proximité d’une grande ville qui se situe généralement au fond de l’estuaire. (d’autres estuaires sont en cours, le premier est la Tamise)
- Paysage frotté 1 min 14 - 2002
A marée basse dans la baie du mont Saint-Michel, la mer se retire à plusieurs kms de la côte ; quand on se situe entre la terre et la mer, l’horizon et la vision de la mer ou de la terre se trouvent très éloignées . La lumière, l’espace sont très particuliers, le sol et le ciel se rejoignent.
"Paysage frotté" est une rotation sur moi-même qui est provoquée par cette sensation d’éloignement et la volonté de la traduire.
- Kiazma 1 min 27 - 2004
Il pleut sur le lac Kiazma dans la banlieue de Moscou. La caméra est posée à fleur d’eau.
- Fréhel (1) 46 s - 2005
La plage de Fréhel. La rencontre du sable et de l’eau.
- Fréhel (2) 1 min 10 - 2005
A la limite du sable et de l’eau.

Olivier GALLON (France)
Monsieur et très respectable correspondant
23 min - 2003
Des mots - une lettre envoyée à un homme de pouvoir - extraits de 3La promenade3 de Robert Walser? traversent l’espace, blancs sur fond noir, entrecoupés de paysages de neige. Ces images sont en partie celles du lieu où Walser est mort un soir de Noël alors qu’il se promenait, et où l’on découvre sur la surface blanche de la neige son chapeau.
Hommage à l’auteur, avec ses mots d’une impressionnante actualité.
(Les derniers mots, chuchotés, sont quant à eux extraits d’une «prose brève», Retour dans la neige.)

Régis PERRAY (France)
les mots propres : Dépoussiérer, balayer, frotter, laver, serpiller, astiquer sont les maîtres mots de Régis Perray, ses MOTS PROPRES.
Ces tâches ménagères, que la plupart d’entre nous associe à l’idée de labeur, corvée, besogne, travail, sont l’objet principal de l’activité artistique de Régis Perray. De Nantes à Kinshasa, de Poitiers à Lublin en passant par Saqqara et Roubaix, ces gestes qui nous sont communs, emprunts à une activité familière, prennent une autre dimension. Tel un archéologue en avance sur le temps, Régis Perray opère avant l’ensevelissement, avant l’oubli dans une agitation parfois vaine mais toujours acharnée qui en rajoute à la pensée, à la poésie de sa démarche.
- Laver une épitaphe dans le cimetière protestant de Lublin
3 min 40 - 2003
Une éponge et de l’eau réveillent, quelques instants, une épitaphe dans le mur de l’église protestante de Lublin, avant que l’eau ne s’évapore et que le marbre ne redevienne terne.
- Bataille de neige contre Tag Nazi 3 min 30 - 2004
Dans cette seconde vidéo du diptyque "contre les tags nazi", Régis Perray ramasse la neige à ses pieds et la lance contre une des nombreuses inscriptions antisémites, ici "Les juifs au gaz", sur les murs de la ville de Lublin en Pologne. Ainsi pour l’hiver, la neige blanche recouvre, cache de façon éphémère ce tag.


à 20h30

PROGRAMMATION/DIFFUSION

Taysir BATNIJI (Palestine)
Transit 6 min 30 - 2004
Filmer ou photographier dans les lieux de passage entre l’Égypte et Gaza est interdit. Le manque d’images conséquent au fait précité est mis en exergue dans cette vidéo par le montage : des images fixes prises hâtivement, irrégulièrement ponctuées d’espaces vides (noirs), apparaissent sous forme de diaporama, la seule dimension sonore étant le bruit d’un projecteur diapo. Pour tout dénouement, une unique séquence en mouvement (ralenti). "Transit", réalisé en septembre 2004, reflète les conditions de la difficile, voire de l’impossible, mobilité des Palestiniens aujourd’hui.

Grupo EMPREZA (Brésil)
Captation de performances.
- Carma ideologico 5 min
- Antropofagia 5 min

Serge LE SQUER (France)
Pas à pas , les arpenteurs 25 min - 2003 Dans un cinéma détruit et abandonné depuis la guerre, deux arpenteurs prennent des mesures à l’aide d’un décamètre. La ville se reconstruit en effaçant les traces visibles de la guerre et en faisant ressurgir les ruines d’un passé antique pour mieux oublier le passé récent des luttes fratricides.
Bâtiments détruits, ruines archéologiques, constructions postmodernes, déchets triés et recyclés, constructions récentes abandonnées, le passé et le présent se télescopent dans une dialectique de la construction/ruine. La scène est à Beyrouth en 2002.

Eric VAZZOLER (France)
(en collaboration avec les habitants du Neuhof)
La peau des clichés 34 min - 2003/2004
Résultat d’une résidence d’un an dans le quartier du Neuhof à Strasbourg, ce document porte la parole d’habitants les plus divers à l’appui d’images, la plupart produites aussi par eux. En ressort un sentiment de cohabitation supportée et de communication rompue.
Solidaire-sans-plus de ceux qui endossent trop vite le rôle de victimes de la fracture sociale, de ceux qui se retranchent derrière cette réalité qu’est l’exclusion au faciès, je me suis mis à l’écoute de celles et de ceux que le chahut d’une minorité réduit au silence et nourrit la tentation de l’amertume ou de l’abandon.


LE SAMEDI 14 JANVIER 2006


de 17h à 18h30

VIDÉOS À CARTE

Enna CHATON (France)
PASSAGES 17 min 12 - 2005

Emmanuel DESWARTE (France)
- Ici et maintenant (3) 3 min 04 - 2005
Ici, le dispositif perceptif sollicite le sens du toucher et lui applique une correspondance visuelle et sonore.
- Ici et maintenant (2) 1 min 46 - 2005
Ici et maintenant (2) place l’observateur au centre d’une nature animée.
- Ici et maintenant 4 (Vu) 1 min 07 - 2005
Le scénario de « Ici et maintenant 4 (vu) » est contenu dans sa forme ; il est vu.
- Vas-y ! 1 min 06 - 2005
Variation autour d’un plan unique monté toujours un peu plus loin.
- Vent 30 s - 2005
Un plan cadré : vent cadré dans l’image et vent hors champs.
- Extérieur 1 3 min - 2005
D’ici, l’observateur participe à la scène filmée.

Maïder FORTUNÉ (France)
Everything is going to be alright 7 min - 2003
A l’intérieur d’un cube blanc, un corps quasi nu, saute et rebondit inlassablement sur les trois parois de l’espace fermé. Corps/figure car en somme l’individu a disparu pour n’être que mouvement pur, tentative inouïe de percée des parois, saut qui désire l’échappée (refusée) et ne peut que se renouveler à l’infini de la boucle vidéographique. Au côté de la vidéo, quatre photos viennent saisir le même corps en mouvement et ce qu’elles révèlent se situe aux antipodes du corps piégé de la bande vidéo. C est au contraire un corps extatique, jouissant de l‘élan, de l’extraordinaire liberté de son mouvement. Le mouvement épouse deux nécessités antagonistes : l’oppression et la liberté. L’ambiguïté demeure.

Simon QUÉHEILLARD (France)
Ce que j’ai sous les yeux 8 min 40 - 2003 "Ce que j’ai sous les yeux" est le premier volet d’une trilogie intitulée «Ce que j’ai sous les yeux». « Une flaque sous le nez vous montre ce que vous avez au-dessus de la tête. Ce qui est évident quand on y réfléchit ».
in Le texte des flaques, ed. Mix, 2004.


à 18h30

conférence/diffusion de Julie-Christine FORTIER

Julie C. Fortier est née en 1973 à Sherbrooke (Québec, Canada). Elle est titulaire d’une maîtrise de l’École des Arts Visuels et Médiatiques de l’Université du Québec à Montréal et vit en France depuis 2001.
«À partir d’une pratique de la vidéo, Julie C. Fortier développe un travail d’installation qui implique une relation forte au temps, à l’attente et au désir. Librement inspirée du cinéma, elle déjoue les rouages de la fiction. Aux péripéties qui marquent habituellement le récit, elle préfère une chute infinie dans le vide. Ses sculptures balancent entre l’artifice d’un décor de film et la vision arrêtée d’un souvenir. Étirées ou condensées, ses images marquent un temps suspendu, un effet de surplace que l’on retrouve dans ses œuvres vidéo les plus récentes. » Charlotte Blin et Élise Jolivet, "One way to get to the right place", plaquette de l’exposition The End, ed. Galerie A&E Rennes 2005


à 20h30

PROGRAMMATION/DIFFUSION

Patrick HÉBRARD (France)
- Débords (une rupture des digues) 5 min 2005
Cette vidéo est peinte à l’eau. C’est une aquarelle en mouvement.
Une peinture sur le motif. Le motif, c’est l’homme. Il fuit, il pleut, il ruisselle, il s’écoule, il déborde. C’est une catastrophe, un cataclysme à lui tout seul. Il dit l’énergie (débordante), les forces (torrentielles) l’espace (cosmique). Tout ce qui le déborde, le submerge, le suffoque. Et devant quoi il est condamné à fuir...
- Tornade 4 min 2004
Ce film fait partie d’une installation et est originellement destiné à être projeté sur une grande spirale déployée dans l’espace d’exposition. On y voit un homme qui marche et court dans des paysages comme s’il cherchait à échapper à une catastrophe imminente qui n’est rien d’autre que le tournoiement de la tornade.

Andreas GEDIN (Suède)
- So far, so good 4 min 20 -2002
Un homme raconte un film muet à un aveugle tout en mangeant une pizza.
- Ich bin ein berliner 5 min 14 -2000 Le Président Kennedy arrive à Berlin le 26 juin 1963
et dit :
"All free men, wherever they may live, are citizens of Berlin, and, therefore, as a free man, I take pride in the words "Ich bin ein Berliner."
Dans cette vidéo, un professeur allemand des plus académiques essaie de faire dire dans un allemand impécable “Ich bin ein berliner” à un élève grec.

Augustin GIMEL (France)
Le Postulat d’Euclide 10 min - 2004 Développement spatial et temporel de formes minimales. Figures simples inscrites dans le cadre s’additionnant les unes aux autres pour engendrer des figures complexes. La géométrie comme métaphore.
L’image comme territoire.

Nicolas BARRIÉ (France)
Tommaso 6 min - 2005
Vidéo réalisée pour le dvd "361° de bonheur". Projet initié par Sabine Massenet.
SCAM, Société civile des auteurs multimédia, Paris la revue "Incidences" et Sabine Massenet
Collection Le point sur le I Des artistes ont reçu une liste de slogans publicitaires, à eux de s’en emparer.

Jean-Michel ESPITALLIER (France)
Mieux vaut prévenir 3 min 30 - 2004
« Mieux vaut prévenir... » est un texte extrait de "En Guerre" paru en avril 2004 chez Inventaire-Invention. Par accumulation grotesque de noms de guerriers (ou de figures ridicules : Hulk, Rintintin, le gang de la banlieue sud, etc...), Jean-Michel Espitallier, fidèle à ses modes opératoires (liste, dérision, comique), parodie le discours de l’état-major américain qui, au cours de l’hiver 2002-2003, assurait que les Etats-Unis n’attaqueraient pas l’Irak tout en amassant des troupes un peu partout dans la région. Ce texte a été ensuite «machiné» par Pierre-Alexandre Loy et Nicolas Frize pour être projeté sur un mur de l’hôpital Saint-Lazare à Paris, à l’occasion des "Nuits blanches" 2004.

Jean-Claude Taki (France)
L’homme qui aimait les fleurs 7 min 30 - 2005
format de réalisation : téléphone portable
Un jour, un homme normal a basculé dans la barbarie.

frédéric dumond (France)
- téléfiction #4 3 min - 2005
- téléfiction #5 3 min - 2005
Les téléfictions sont un ensemble de pièces vidéos réalisées à partir d’émissions télévisées, principalement de séries américaines omniprésentes, parfois d’entretiens. Ce sont de courtes vidéos où chaque personnage se passe la parole et produit ainsi un récit que le montage construit. Chacune est une fiction et un essai video qui utilise les émissions télévisées comme un matériau de travail brut. Il s’agit d’en isoler des fragments qui permettent de basculer les séquences retenues sur un tout autre plan narratif et conceptuel, de manière à constituer un univers totalement différent, tout en conservant la trace de son origine.

Sara MILLOT (France)
Meredith Monk - Dancing voice, singing body 26 min
production : Artistes & Associés
co-production : Direction des Arts Plastiques, Ministère de la Culture
Instigatrice aux Etats-Unis du mouvement d‚ abstraction musicale et vocale, Meredith Monk a développé au fil des années son propre vocabulaire, s’éloignant progressivement des mots pour prêter attention au souffle, au rythme et aux images de la voix.
Le film suit le travail de l’artiste lors d’un workshop aux Ateliers de la Manutention à Bordeaux, accompagne les expérimentations de la voix et filme les corps au travail, de la création à la performance.

 
 
 
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