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programmations/diffusions du dimanche 13 mai 2007 - Hacked by Thanos Fz
les activités
 
- programmations/diffusions du dimanche 13 mai 2007

retour à la programmation générale

Des ensembles artistiques se situent entre l’installation, dans leur perception d’ensemble et une programmation "habituelle", dans son rapport individuel. En effet, après avoir expérimenté l’univers visuel qui lui est proposé, chaque visiteur pourra s’installer et disposer d’un casque afin d’associer image et son pour chaque vidéo.
Ces casques permettront à chacun, au gré de ses envies, de faire l’expérience du dispositif dans son ensemble ou de regarder les vidéos individuellement.


de 13h30 à 14h00

Pascal Leroux
Fish out of water
Passage #3 - 1 min. - 2004
Mon poisson rouge est en pleine forme...???

Omzzokiauh / Nathalie Johannes
dripping - 2 min. 30 - 2003
J’ai souvent le sentiment d’une Force vitale, qui en un mouvement de contraction et d’expansion, manifeste les 4 éléments : eau, feu, air, terre, puis les formes animales et végétales.
Dans mes vidéos, je les utilise comme symboles du déploiement de cette force.
Le rapport entre cette énergie et les activités humaines, le mouvement comme processus de transformation, le cohésion ou dissolution, la nature comme conscience incarnée, l’amplitude et la contraction du temps sont des thèmes fréquemment abordés. La structure narrative est simplifiée, le travail sur le rythme et la vibration privilégiés, la durée courte, afin d’en garder l’intensité brute.

patrickandrédepuis1966
Autour des poissons (sélection) - 15 min. environ - 2000
Motifs ou instruments, les poissons subissent des métamorphoses que l’artiste pose comme autant d’actes. Ce sont ses mains, ses pieds, son buste, sa bouche, sa voix, le travail de son corps morcelé mais visible qui réanime les petits morts. Anne Violaine Taconet.

Laurent sfar et Christophe Perruca
Supermâché - 6 min. - 2004/2005
Le film Supermâché initie un cycle de courts-métrages sur “la nature des bê-tes”. Pour cet épisode, le héros est un sanglier. Pour autant notre film n’est pas un film sur les sangliers car au sens large notre travail porte sur la vieille con-frontation Nature/Culture qui, ces derniers temps, semble bien remuée (OGM, clonage, circulation et disparition des espèces, grippe aviaire, vache “folle”...). Ce court film est organisé autour d’un repas déposé sur une nappe à même le sol, comme oublié. Est-ce un piège, un appât ? La question reste en suspens, d’autant plus que l’ensemble attirant et soigné éveille l’appétit. Des bêtes ap-prochent que l’on n’identifie pas toujours : loups, chacals,...bisons. Des masses sombres surgissent derrière les victuailles. Après une phase d’étonnement puis de curiosité, le pique-nique va être rapidement consommé par des sangliers. Ils ne laissent rien. Les verres sont léchés et emportés, même la nappe de papier est dévorée.De cette place nette les bêtes repartent en ordre dispersé.

Jaap de Ruig
52 weeks (sélection) - 17 min. environ
6 semaines (6 vidéos)
Tout au long de l’année 2000, Jaap de Ruig a rélisé un petit film vidéo chaque semaine. Il a expérimenté en totale liberté, non seulement ses idées autour de la vie et de l’art, mais aussi le médium vidéo lui-même.
A l’issue de cette année, « 52 Weeks » est devenu un film de 2 heures environ.
Week 18 - fairytale of the five little mice - 2000
Week 23 - 2000
Man (fragment) - 1999
Girl (fragment) - 1998
Week 2 - 2000
The visit - 2001


de 14h15 à 15h25

Maïder Fortuné
Totem - 10 min. - 2001
« Un gros plan de visage de cinéma en noir et blanc (on pense à Judy Garland dans les comédies musicales hollywoodiennes effectue un mouvement de bas en haut de l’écran évoquant le sautillement d’un jeu de corde ou de marelle, plus ou moins ralenti. L’écran peint en gris anthracite occupe presque toute la totalité du mur faisant face à l‘entrée. Le motif subit des variations tout au long des dix minutes que dure la séquence : variation du rythme du mouvement du corps et variation des mouvements internes à l‘image. Le ralenti évolue peu à peu en scansions qui décomposent le défilement fluide en images presque fixes ;celles-ci « déteignent »les unes sur les autres par effet de filé, de rémanence, défigurant progressivement le visage jusqu’à laisser apparaître fugitivement le squelette qui le soutient. La jeune fille et la mort. Le glissement de l’image sur elle-même en fait ainsi glisser le sens : de l’enfance du cinéma à la ruine du sujet illusionniste, c ‘est l’histoire des images technologiques qui se joue ici, travaillée par la nature temporelle de la vidéo. La figure du spectre, figure d’effroi, s’évanouit à la fin de la séquence dans un battement de paupière qui ressaisit l’attention et rend le visage à lui-même. »
Everything is going to be alright - 7 min. - 2003
A l’intérieur d’un cube blanc, un corps quasi nu saute et rebondit inlassablement sur les trois parois de l’espace fermé. Corps/figure car en somme l’individu a disparu pour n’être que mouvement pur, tentative inouïe de percée des parois, saut qui désire l’échappée (refusée) et ne peut que se renouveler à l infini de la boucle vidéographique. Le mouvement épouse deux nécessités antagonistes : l’oppression et la liberté. L’ambiguïté demeure.

Julie-Christine Fortier
Julie in the Box - 8 min. 15 - 2002
Produit avec l’appui du Conseil des Arts et des Lettres du Québec
Cette vidéo réunit sous la forme d’un compte à rebours cinq vidéo-performances mettant en scène le figement ou la réanimation de mon visage.
- Shift - 1 min.30 - 1999
- Mechanical Rodeo - 1 min. 40 - 2000
- Blizzard Blizzard - 3 min.30 - 2000
- Line Up - 1 min.30 - 2001
- C’est pas grave - 40 sec. - 2002
Rien ne va plus - 2 min. 10 - 2002
Un film hypnotique et abstrait, produit par la rotation à grande vitesse de mon corps, coiffé de la spirale conique de Pappus.

Jérôme Gras
Défi - 6 min.50 - 2001
"L’Art est un sport comme les autres ; en conséquence, il nécessite un entraînement intensif..."
Un personnage fait l’expérience douloureuse des principes de la "pensée positive" (self-motive) au travers d’une mise en scène absurde.

Patrick Hébrard
Escalier descendant un homme - 2 min. - 2001
Un homme essaye de monter les marches d’un escalier. Cet escalier est disposé de telle sorte dans l’espace qu’il oblige le corps à expérimenter une nouvelle façon de se déplacer et d’éprouver des états de pesanteur et d’apesanteur.
Double bind - 3 min. - 2003
Le dispositif de tournage et le montage en double-bande mettent en évidence le jeu des forces et des pressions qui agissent sur un corps dans un espace.
Soucoupes violentes - 3 min. 40 - 2006
Se pourrait-il qu’en prenant position sur ce point en s’y accrochant précisément... ?
Se pourrait-il qu’en poussant sur un pieds plus que sur l’autre, au bon moment, tous en même temps... ?
Se pourrait-il que ce seul coup de rein parfaitement synchronisé en une infime pichenette suffise à inverser l’élan de ce mouvement venu de si loin et qui nous emporte malgré nous aussi inéluctablement aussi loin?
Se pourrait-il qu’en pesant ainsi toujours plus fortement sur ce point plus précisément tous ensemble au même moment, se pourrait-il que finalement l’espace se courbe et ralentisse sa course ?

Laurent Sfar
Manœuvre - 5 min. 20 - 2005
Production Est-Nord-Est, St-Jean Port Joli (Québec)
Cette vidéo est une action filmée : un homme la tête à l’envers fait des mouvements de gymnastique. Au montage l’image est inversée.
Fontaine - 6 min. - 2002/2005
Production Est-Nord-Est, St-Jean Port Joli (Québec) « Fontaine donne à voir un homme, debout, en position frontale, qui porte un gilet jaune se mouillant peu à peu. La source de la tache ainsi faite et grossissant sur le vêtement semble être indéterminée. (...) La tromperie consiste à présenter en tant que simple captation de la réalité une image ayant été trafiquée, ceci, grâce à une suite de renversements. Le décor épuré à l’intérieur duquel la scène a été tournée fut construit sens dessus dessous, le plancher à la place du plafond et le plafond à la place du plancher. L’homme y prenant position a conséquemment été suspendu tête en bas et jambes en haut, ce qui explique l’étrangeté qui s’en dégage; les formes de son corps et de ses vêtements ne sont pas identiques à celles que l’on connaît. Il crée lui-même la tache en expansion sur son gilet, en urinant. » Mélanie Boucher. Extrait tiré de l’article «Laurent Sfar. Aire de jeu», Espace, nº79 (printemps 2007).

Pascal Leroux
Dépliage - 57 sec. - 2006
Action" télékinésique" ridicule sur l’idée de dépliage à distance ou comment décompresser une forme.

Laëtitia Bourget
Manipuler son corps - 4 min. 40 - 1997
Le corps féminin, envisagé comme matière sonore et visuelle, entre beauté et monstruosité, légèreté et gravité, entre vie et mort.


de 18h00 à 18h35

Martine Rousset
Mer - 10 min. - 2001
« La mer est un langage dont on a perdu le sens. » J.L.Borges
la méditerranée, celle-ci. Le soleil.
de l’écrit sur l’eau ?
la rumeur violente du vent des vagues.
la voix sauvage de l’écrit de l’eau. quelques fictions enfantines dans l’écrit de l’eau sûrement très cruelles.
des jeux de guerre.
langage perdu.
enfance souveraine.
c’est la mer qui gagne. bien fait.

Christian Barani
Staber Mater - 5 min. - 2001
Mise en images du Staber Mater du quatuor vocal de Giovanna Marini. Un soir, en Italie, au bord du fleuve l’Arno, des images abstraites pénètrent la caméra dans un plan séquence, je pense à Fra Angelico.

Muriel Toulemonde
Le Fleuve - 10 min. 50 - 2001
Quelques plans-séquences suivent le flux d’une foule se laissant joyeusement entraîner par le courant d’une rivière. C’est une vision de corps divertis, embarqués de plein gré dans le passage irréversible du temps. Le son est travaillé dans l’espace, comme une roue qui avance. Par le jeu des aigus et des graves, les voix des baigneurs sont transportées successivement sous et sur la surface de l’eau.

 
 
 
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