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installations du samedi 12 mai 2007 - Hacked by Thanos Fz
les activités
 
- installations du samedi 12 mai 2007

retour à la programmation générale

de 16h50 à 17h50

yann beauvais/Edson Barus
,d’ailleurs - 53 min. - 2006
Filmer la Sainte Victoire nécessite de travailler la matière autant que les durées selon des rythmiques particulières. C’est l’étendue du lieu, le rapport des masses et des couleurs qui déclenchent la juxtaposition des plans fixes et des prises longeant le flan de la montagne. D’autres plans captés lors de l’ascension de la montagne, ou lors de son contournement afin d’en voir, d’en saisir le plus grand nombre de facettes, sont plus mouvementés. N’y a jamais-t-il qu’une seule Sainte-Victoire? La lumière change constamment de jour en jour, autant qu’au fil de la journée. Elle sculpte la montagne et taille dans le paysage, elle lui confère son modulé et c’est elle qui divise en bandes verticales le paysage de la montagne, alors qu’elle la syncope quand on s’en approche ou l’arpente. yann beauvais , d’ailleurs a été réalisé à la suite d’une commande de k. livre et les 100 talents.

Edson Barrus
Das dunas so’ sei dizer isto - 59 min. 40 - 2006
Le paysage de dunes de sables ne paraît pas se transformer, c’est un endroit calme, et pourtant au moment du filmage de ces dunes du Ceara, le vent, les bourrasques sculptaient le paysage. L’installation permet d’arrêter le temps, de le figer, et ce par-delà la reprise incessante de deux boucles, l’une sonore l’autre silencieuse pendant près d’une heure; la répétition facilite l’appréhension de cet espace en transformation constante. C’est un objet particulier qui ne requiert pas toute notre attention. Les dunes changent à l’écran autant qu’elle ne changent pas ; elles sont là. Le film s’en fait l’écho. Tout est bouleversé, mais rien n’a vraiment changé. La vidéo est alors un bloc de temps que l’on investit ou pas, presque un papier peint, ou plus exactement une ambiance, qui se distingue des travaux « ambiant » par la crudité du son. Ici, ce n’est pas le se sentir mieux, ni l’être au monde serein qui s’expose, c’est la violence, l’inconfort de la nature qui s’impose au regard. yann beauvais, 2007


de 19h15 à 19h45

François Daireaux
Suite (Work in progress) en 6 écrans - 2004/2006
« Enregistrements de travaux manuels à caractères répétitifs dans différents pays tels que Maroc, Chine, Inde, Algérie. Pour faire. J’entreprends des voyages dans différentes cultures pour y rencontrer l’activité humaine la plus traditionnellement méprisée qui contient l’humanité de l’homme. Je cadre serré les gestes répétitifs de travailleurs manuels. Je gagne “la” vie en accumulant les gestes et en traçant une suite en ligne de fuite. C’est un voyage commencé dans mon propre atelier, à partir de ma propre activité sans fin. » François Daireaux (octobre 2006)

 
 
 
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