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performances du vendredi 11 mai 2007 - Hacked by Thanos Fz
les activités
 
- performances du vendredi 11 mai 2007

retour à la programmation générale

de 13h00 à 14h00

Collectif la Valise
Flux
(6) caméras « de surveillance" retransmettent différentes vues et sons captés dans l’environnement urbain proche du lieu unique. Ces données sont mixées en direct au sein du dispositif d’écrans. L’intention de cette intervention « live » est de révéler les différents flux extérieurs (trafic automobile, ferroviaire, piéton...) comme potentiels d’expérimentation .
Ces flux, filtrés par l’objectif des caméras, fragmentent le paysage urbain pour en donner une nouvelle représentation, rediffusés dans un lieu clos, ils deviennent alors le contre champ d’une réalité extérieure.


de 14h00 à 14h15

Edson Barrus
Espuma (inédit)
A partir de la vidéo ‘Baba’, couleur, sonore : installation d’un bain moussant.
L’eau coule avec force et agite à peine la mousse du bain, resserrement progressif du cadre. L’espace semble diminuer. Une suffocation moussante. Une mousse-party. Des sons scandent la transformation d’un état vers un autre.


de 14h15 à 14h30

patrickandrédepuis1966
de la vision et de l’énigme I (XII durant les 3 jours) - (création)
Une création sous forme de douze modules différents, soit 4 modules par jour. Des images s’organisent autour de l’œil de la caméra. Ces jeux tentent de ne pas oublier les images du monde hors champs, comme un regard qui tenterait de prendre le mouvement hors de lui et en lui. Ce travail trouve son origine autour des errances de Zarathoustra. Tentative formelle, libre de croiser les récits du philosophe.


de 15h30 à 15h45

patrickandrédepuis1966
de la vision et de l’énigme II (XII durant les 3 jours) - (création)
Une création sous forme de douze modules différents, soit 4 modules par jour. Des images s’organisent autour de l’œil de la caméra. Ces jeux tentent de ne pas oublier les images du monde hors champs, comme un regard qui tenterait de prendre le mouvement hors de lui et en lui. Ce travail trouve son origine autour des errances de Zarathoustra. Tentative formelle, libre de croiser les récits du philosophe.


de 16h30 à 16h45

patrickandrédepuis1966
de la vision et de l’énigme III (XII durant les 3 jours) - (création)
Une création sous forme de douze modules différents, soit 4 modules par jour. Des images s’organisent autour de l’œil de la caméra. Ces jeux tentent de ne pas oublier les images du monde hors champs, comme un regard qui tenterait de prendre le mouvement hors de lui et en lui. Ce travail trouve son origine autour des errances de Zarathoustra. Tentative formelle, libre de croiser les récits du philosophe.


de 18h45 à 19h00

patrickandrédepuis1966
de la vision et de l’énigme IV (XII durant les 3 jours) - (création) Une création sous forme de douze modules différents, soit 4 modules par jour. Des images s’organisent autour de l’œil de la caméra. Ces jeux tentent de ne pas oublier les images du monde hors champs, comme un regard qui tenterait de prendre le mouvement hors de lui et en lui. Ce travail trouve son origine autour des errances de Zarathoustra. Tentative formelle, libre de croiser les récits du philosophe.


à 19h00

yann beauvais
Transbrasiliana - 12 heures - 2005/2007
La découverte du Brésil depuis quelques années m’a conduit à interroger ma pratique cinématographique autant sur les manières de filmer que sur ce qui est filmé. Il n’y a pas un Brésil, ou plus exactement il y a un Brésil de fantaisie pour l’occidental blanc ; aux côtés de cette image, il y en existe d’autres pour les autres races et toutes ses représentations se modifient en fonction du fait qu’on appartienne ou non à la société occidentale.
Le Brésil se réduit pour beaucoup à quelques images. L’échelle du pays, la diversité des paysages, le métissage des populations, tout concourt à en faire une sorte de diffuseur inconscient d’images.

Il m’a semblé nécessaire de proposer un tissage d’images qui seraient avant tout des fragments, des lignes de fuite sur le paysage. Filmer à plusieurs caméras (au moins deux, celles de Edson Barrus et les miennes) sans pour autant recourir aux found footages.
Travailler le paysage dans ses ruptures géographiques ou temporelles, les durées de filmage dépendant des rencontres, des détours et des arrêts. Juxtaposer les manières de filmer autant que les manières de monter, filmer en passant, il ne s’agit pourtant pas d’un documentaire ni d’un journal filmé. La durée offerte permet de travailler des motifs et des thèmes en fonction de leurs surgissements. La question de la structuration d’une telle masse de documents s’effectue selon plusieurs formes d’organisation qui se chevauchent et se séparent en fonction du rapport entre les écrans - qui ne sont pas contigus (spatialisés)- mais qui peuvent se raccorder par le défilement de textes poétiques, littéraires, politiques en français et en portugais, qui traversent un écran, faisant signe à d’autres qui peuvent à tout instant surgir. Ces rapports du texte avec l’image modifient l’immersion. Ils travaillent, comme le font de leur côté les images, en modifiant les rapports entre spectateurs et images projetées.
Il n’y a pas d’écran privilégié (comme il n’y a pas de position privilégiée pour filmer) ; ainsi, se retrouvent flux et parcours, une transversalité, un regard diagonal qui erre d’un écran à l’autre.

Les textes sont de Clarice Lispector, Caio Fernando Abreu, Machado de Assis, Jomard Muniz de Britto, José Demacedo (MST), Joao Pedro Stédile, Le journal des MST, Folha de Sao Paulo, Folha on line, Jornal do Brazil, Jornal do MST, Frédéric Bourdier, Le Monde Diplomatique, Le Monde, Libération. Pour ce qui concerne le son et les musiques, on entend entre autres des chansons de Chico Buarte, Funk Favelas Prohibito 1 et 2, Jackson do Pandeiro etc...

 
 
 
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