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programmations/diffusions du vendredi 11 mai 2007 - Hacked by Thanos Fz
les activités
 
- programmations/diffusions du vendredi 11 mai 2007

retour à la programmation générale

Des ensembles artistiques se situent entre l’installation, dans leur perception d’ensemble et une programmation "habituelle", dans son rapport individuel. En effet, après avoir expérimenté l’univers visuel qui lui est proposé, chaque visiteur pourra s’installer et disposer d’un casque afin d’associer image et son pour chaque vidéo.
Ces casques permettront à chacun, au gré de ses envies, de faire l’expérience du dispositif dans son ensemble ou de regarder les vidéos individuellement.


de 14h30 à 15h00

Jérôme Game
Seules les variations sont réelles les - 12 min. 43 - 2005
Jérôme Game est poète.
Ce n’est en l’occurrence ni le début ni la fin du récit qui importent, mais sa voie de passage, difficile, inédite, qui s’ouvre à mesure qu’on la force, mais qui peut se frayer vite aussi, dans l’inconnu, en glissade, dérapage, freins desserrés. Bien que savante dans son contenu, cette écriture n’a rien de neurasthénique ni de pesant dans sa forme ; au contraire, elle semble en sustentation, instillée d’irrévérences comme de générosité, de regards sur soi, sur l’autre, sur les turbulences de la rencontre. “Je mets un marteau piqueur dans la syntaxe, dit Jérôme Game, pour la faire tourner sur elle-même, hoqueter, pour la briser. Ce bégaiement, cette décomposition de la chair du mot sont le régime moteur de ma sensation : en sursaut, avancée, recul, en butée sur des grumeaux qu’il faut pulvériser, puis, l’obstacle disparu, au galop, un emballement, quand les choses vont de soi.” Métaphore du texte, illustration, fiction. Annie Zimmermann - Urbanisme n°341

frédéric dumond
téléologies - 15 min. - 2006/2007
voix : frédéric dumond
téléologies est un ensemble de textes poétiques où se travaille la dimension téléologique (quelque chose en vue d’une fin, d’un but) de la langue, de chaque mot de la langue. Les mots, leurs sens multiples et leur assemblage (la grammaire) induisent de la part de celui qui les dit et de celui qui les entend des implications évidentes (parler à, faire comprendre quelque chose, signifier, etc.) portées par les déterminants classiques du mot et sa place dans la phrase.
Mais dans le même temps, d’autres implications, beaucoup plus invisibles, sont transmises. En réduisant à l’extrême le nombre de mots différents utilisés, et tous appartenant au langage le plus courant, chaque texte de téléologies travaille la manière dont se construit et se transmet le sens. Les mêmes mots, répétés encore et encore, mais à chaque fois différemment dans la phrase, rythmée donc autrement, modifie la notion même de la répétition. Alors, l’identique est différence, et le sens en est à chaque fois transformé. A tout moment, le même mot ne dit pas exactement la même chose, et il faut revoir ses positions.
Téléologies fait entendre des ensembles aux frontières floues, où il est impossible de se fixer sur un sens précis, mais qui pourtant créent un climax tout à fait singulier.


de 15h00 à 15h30

Jean-Michel Espitallier
Autobiographie - 23 min. - 2006
Voix :Jean-Michel Espitallier
Batterie : Jean-Michel Espitallier
Guitares: Pascal Gobin et Jean-Paul Curnier
Création, théâtre des Bernardines, Marseille, novembre 2006.
Publication: Vox Hôtel (9 textes, 9 pièces sonores), présenté par Jean-Paul Curnier et L’Art de vivre, Editions Néant, 2006.
Boucles vocales, cadences, compte à rebours, répétitions, la dernière création sonore de Jean-michel Espitallier entrelace et machine voix et rythmes pour nous donner 20 minutes de dérision autobiographiques, un compte et un décompte de son âge en secondes, émaillé de questions philosophiques qui ne sont en fait que des sujets de philo de l’épreuve du Bac.


de 15h45 à 16h30

David Ortsman
Disneyland, le Premier Boulot de la Bonne - 7 min. - 2002
A Disneyland, le Pays Magnifique, il y a Mickey, Pluto et Donald qui font jubiler les enfants, et dans Mickey, Pluto et Donald il y a les Cast Members, les jeunes que font trimer le Team Leader. C’est une histoire de Cast Member payé au SMIC au Pays Magnifique.
Un rêve - 3 min. - 1998 Je témoigne de ce rêve debout, face à la caméra, comme un grand.
Père raconte une des raisons pour laquelle il a divorcé d’avec Mère 3 min. - 2005
Mon Père raconte une des raisons pour laquelle il a divorcé d’avec ma Mère.
Mon frère - 4 min. 30
Image caravagesque, légèrement cadrée en contre plongée. Blême, je débite des insanités sur mon frère. Rêves éveillés de troc de têtes et de plantages de dents dans le dos.

Andreas Gedin
Christophe & Christophe - 10 min. 23 - 1998
Une tâche est donnée à deux hommes : dire un mot nouveau chaque seconde, 80 fois. L’un échoue à chaque fois tandis que l’autre réussit. Ils peuvent entendre un métronome qui leur permet d’énoncer les mots, soit exactement un par seconde. Ils ne se sont jamais rencontrés.
Ich bin ein berliner - 5 min. 14 - 2000
Version monobande
Le président Kennedy arrive à Berlin le 26 juin 1963. Une immense foule s’est rassemblée sur la place de l’hôtel de ville à Berlin près du mur pour écouter le discours du président américain qui se termina par cette phrase aujourd’hui célèbre : Tous les hommes libres, où qu’ils vivent, sont citoyens de cette ville de Berlin-Ouest, et pour cette raison, en ma qualité d’homme libre, je dis « Ich bin ein Berliner » (« je suis un Berlinois »). Dans cette vidéo, un professeur d’allemand des plus académiques tente d’apprendre "Ich bin ein berliner" dans un allemand impeccable à un homme grec.

Agnès Geoffray
Stam - 3 min. - 2002
Une personne bègue raconte une situation de rencontre.

Sabine Massenet
Je ne me souviens plus - 4 min 30 - 2002
Vidéo réalisée pour Die nacht ( la nuit) émission de Paul Ouazan, Arte.
Dans "Je me souviens", Georges Perec dresse une liste de souvenirs fragmentaires, la plupart liés à son enfance. Une mise à l’épreuve de la mémoire afin de reconstruire le passé. Ici, des enfants mettent en avant les hésitations de la mémoire dans le processus de reconstruction d’une narration. Pour réaliser ce film, j’ai réutilisé les rushs de "et puis après". Ici, l’histoire du petit chaperon rouge a totalement disparu.


de 16h45 à 18h00

Maïder Fortuné
Totem - 10 min. - 2001
« Un gros plan de visage de cinéma en noir et blanc (on pense à Judy Garland dans les comédies musicales hollywoodiennes effectue un mouvement de bas en haut de l’écran évoquant le sautillement d’un jeu de corde ou de marelle, plus ou moins ralenti. L’écran peint en gris anthracite occupe presque toute la totalité du mur faisant face à l‘entrée. Le motif subit des variations tout au long des dix minutes que dure la séquence : variation du rythme du mouvement du corps et variation des mouvements internes à l‘image. Le ralenti évolue peu à peu en scansions qui décomposent le défilement fluide en images presque fixes ;celles-ci « déteignent »les unes sur les autres par effet de filé, de rémanence, défigurant progressivement le visage jusqu’à laisser apparaître fugitivement le squelette qui le soutient. La jeune fille et la mort. Le glissement de l’image sur elle-même en fait ainsi glisser le sens : de l’enfance du cinéma à la ruine du sujet illusionniste, c ‘est l’histoire des images technologiques qui se joue ici, travaillée par la nature temporelle de la vidéo. La figure du spectre, figure d’effroi, s’évanouit à la fin de la séquence dans un battement de paupière qui ressaisit l’attention et rend le visage à lui-même. »
Everything is going to be alright - 7 min. - 2003
A l’intérieur d’un cube blanc, un corps quasi nu saute et rebondit inlassablement sur les trois parois de l’espace fermé. Corps/figure car en somme l’individu a disparu pour n’être que mouvement pur, tentative inouïe de percée des parois, saut qui désire l’échappée (refusée) et ne peut que se renouveler à l infini de la boucle vidéographique. Le mouvement épouse deux nécessités antagonistes : l’oppression et la liberté. L’ambiguïté demeure.

Julie-Christine Fortier
Julie in the Box - 8 min. 15 - 2002
Produit avec l’appui du Conseil des Arts et des Lettres du Québec
Cette vidéo réunit sous la forme d’un compte à rebours cinq vidéo-performances mettant en scène le figement ou la réanimation de mon visage.
- Shift - 1 min.30 - 1999
- Mechanical Rodeo - 1 min. 40 - 2000
- Blizzard Blizzard - 3 min.30 - 2000
- Line Up - 1 min.30 - 2001
- C’est pas grave - 40 sec. - 2002
Rien ne va plus - 2 min. 10 - 2002
Un film hypnotique et abstrait, produit par la rotation à grande vitesse de mon corps, coiffé de la spirale conique de Pappus.

Jérôme Gras
Défi - 6 min.50 - 2001
"L’Art est un sport comme les autres ; en conséquence, il nécessite un entraînement intensif..." Un personnage fait l’expérience douloureuse des principes de la "pensée positive" (self-motive) au travers d’une mise en scène absurde.

Patrick Hébrard
Escalier descendant un homme - 2 min. - 2001
Un homme essaye de monter les marches d’un escalier. Cet escalier est disposé de telle sorte dans l’espace qu’il oblige le corps à expérimenter une nouvelle façon de se déplacer et d’éprouver des états de pesanteur et d’apesanteur.
Double bind - 3 min. - 2003
Le dispositif de tournage et le montage en double-bande mettent en évidence le jeu des forces et des pressions qui agissent sur un corps dans un espace.
Soucoupes violentes - 3 min. 40 - 2006
Se pourrait-il qu’en prenant position sur ce point en s’y accrochant précisément... ?
Se pourrait-il qu’en poussant sur un pieds plus que sur l’autre, au bon moment, tous en même temps... ?
Se pourrait-il que ce seul coup de rein parfaitement synchronisé en une infime pichenette suffise à inverser l’élan de ce mouvement venu de si loin et qui nous emporte malgré nous aussi inéluctablement aussi loin?
Se pourrait-il qu’en pesant ainsi toujours plus fortement sur ce point plus précisément tous ensemble au même moment, se pourrait-il que finalement l’espace se courbe et ralentisse sa course ?

Laurent Sfar
Manœuvre - 5 min. 20 - 2005
Production Est-Nord-Est, St-Jean Port Joli (Québec)
Cette vidéo est une action filmée : un homme la tête à l’envers fait des mouvements de gymnastique. Au montage l’image est inversée.
Fontaine - 6 min. - 2002/2005
Production Est-Nord-Est, St-Jean Port Joli (Québec)
« Fontaine donne à voir un homme, debout, en position frontale, qui porte un gilet jaune se mouillant peu à peu. La source de la tache ainsi faite et grossissant sur le vêtement semble être indéterminée. (...) La tromperie consiste à présenter en tant que simple captation de la réalité une image ayant été trafiquée, ceci, grâce à une suite de renversements. Le décor épuré à l’intérieur duquel la scène a été tournée fut construit sens dessus dessous, le plancher à la place du plafond et le plafond à la place du plancher. L’homme y prenant position a conséquemment été suspendu tête en bas et jambes en haut, ce qui explique l’étrangeté qui s’en dégage; les formes de son corps et de ses vêtements ne sont pas identiques à celles que l’on connaît. Il crée lui-même la tache en expansion sur son gilet, en urinant. » Mélanie Boucher. Extrait tiré de l’article «Laurent Sfar. Aire de jeu», Espace, nº79 (printemps 2007).

Pascal Leroux
Dépliage - 57 sec. - 2006
Action" télékinésique" ridicule sur l’idée de dépliage à distance ou comment décompresser une forme.

Laëtitia Bourget
Manipuler son corps - 4 min. 40 - 1997
Le corps féminin, envisagé comme matière sonore et visuelle, entre beauté et monstruosité, légèreté et gravité, entre vie et mort.


de 18h00 à 18h40

Catherine Poncin
mamèr.moi - 16 séquences - 20 min. - 2003/2006
Catherine Poncin est représentée par la galerie les filles du calvaire
DVD n° 6 de la Collection multimédia "le point sur le i"(Marseille)
Lancer, jeter un mot.
M’élancer avec lui le plus haut possible, lui proposer de _ l’attraper, puis la laisser
s’en emparer, le dérouler.
Fixer un temps, une contrainte, celle de la notice de _ l’appareil photo... ‘une minute seulement’.
L’interrompre, lui couper la parole.
Mettre un point. sur la ligne,
Inspirer x 16 à m’en couper le souffle.

Sabine Massenet
Juste une chanson - 10 min. - 2006
Des enfants étrangers installés depuis peu en France, et pratiquement tous non-francophones chantent une chanson de leur pays.
Un dispositif simple : un cadrage sur leurs mains posées sur une surface blanche, et la captation de leur voix qui fredonne un air de là-bas...

 
 
 
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