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KHON KAEN UNIVERSITY - Hacked by Thanos Fz
les activités
 
- KHON KAEN UNIVERSITY

THAÏLANDE
Le 16 janvier 2004


à l’invitation de Philippe Laleu,
Directeur du Centre d’Art International de l’Alliance française de Bangkok

ARTISTES PRÉSENTÉS :
Laëtitia BOURGET - Christian BARANI - frédéric dumond - Julie-Christine FORTIER - Maïder FORTUNÉ - Agnès GEOFFRAY - Augustin GIMEL - Patrick HÉBRARD - I.A.T. - Nathalie JOHANNES - Sabine MASSENET - patrickandrédepuis1966 - Franck et Olivier TURPIN - Brigitte ZIEGER

Nombre de spectateurs : 250

crédit photographique : © Agnès Geoffray (Stam)


Agnès GEOFFRAY (France)
Stam 3 min - 2002
Une personne bègue raconte une situation de rencontre.

Julie-Christine FORTIER (Québec)
- Line up 1 min 30 - 2001
Feu !
- Rien ne va plus 2 min 10 - 2002 La rotation et les effets hypnotisants qui sont recréés dans cette vidéo-performance ouvrent un espace abstrait tout en rappelant l’environnement ludique du divertissement à travers le travail sonore réalisé.

Patrick HEBRARD (France)
- Contretemps 2 min - 2001
Un homme marche dans un cercle comme s’il était les aiguilles d’une horloge. Le cercle tourne, s’emballe et soumet le corps à des chutes, des ruptures, des états d’effacement, de flottement et d’apesanteur.
- Double-Bind 3 min - 2003
Le dispositif adopté pour le tournage de Double-Bind, ainsi que son montage spécifique en double bande, ont pour but de rendre visible le jeu des forces, des pressions et des mouvements contradictoires qui s’exercent sur un corps dans un espace.

Laëtitia BOURGET (France)
(...) 10 min 30 - 2001
Des phénomènes épidermiques qui nous révèlent une activité de notre corps indépendante de notre volonté. Une forme de conscience non-consciente, une passivité active ou des activités passives qui pourraient s’appeler «être en vie».

Sabine MASSENET (France)
- Sur cette photo 6 min - 2002
Sur cette photo” est constitué de plusieurs centaines d’images d’écran. Trouvées pour la plupart sur le web, elles ont une relation directe avec celles évoquées par Patrick Bouvet dans son livre SHOT. Cette matière figée de l’image, mais aussi mémoire collective vivante, constitue ainsi la trame visuelle de ce texte : une compilation de tous les passages à l’acte, mythiques ou simplement signifiants, de la seconde moitié du XXème siècle, toujours saisis par le filtre de l’image médiatique. L’auteur enregistre la violence d’un monde empli de corps malmenés, calcinés, de collisions, de terroristes en cagoule. La mort de Kennedy, photos avant/après l’implantation d’une prothèse mammaire, le crash d’un Boeing 747, Hiroshima, etc...
Au centre de son propos, le corps. Toujours présent, ce corps-crash, ce corps-objet, ce corps-performance reste peut-être le «dernier bastion de résistance, la dernière réalité physique d’une certaine liberté» dit l’auteur.

Franck et Olivier TURPIN (France)
«L’expérience du double»
«...Le turpin-turpin, être non identifié, se déplace en paire siamoise. Depuis son enfance, ledit phénomène remplit les albums-photo ainsi que des mètres de petits films super 8. Ces représentations opèrent un redoublement du double qui en accentue encore l’homothétie des deux homo-sapiens. Les jumeaux Franck et Olivier Turpin en sont le centre, excluant les autres personnages qui s’effacent afin de révéler mieux cette incidence. Le jeu de rôle est là, simple et complexe. Franck et Olivier Turpin y sont entraînés depuis leur naissance surprenante et accidentelle. Et les «Siamoiseries», «la Boxe», la «luTTe» et «Les demoiselles» sont enregistrées telles des grimaces corporelles que ne renierait pas la physiognomonie, selon des modes de déplacement voisins du ressort et de l’effort burlesque et moderne d’un Jacques TATI. Les actions des acteurs forcent une mise en situation où le parcours dans le paysage revêt parfois la magie de la simple apparition. » Lise Guehenneux - septembre 1998
- Les mécanos 2 min 20 - 1998
- Boxe 2 3 min 05 - 1999

Nathalie JOHANNES (France)
J’ai souvent le sentiment d’une force vitale, qui en un mouvement de contraction et d’expansion, manifeste les 4 éléments : eau, feu, air, terre, puis les formes animales et végétales.
Dans mes vidéos, je les utilise comme symboles du déploiement de cette force.
Le rapport entre cette énergie et les activites humaines, le mouvement comme processus de transformation, la cohésion ou dissolution, la nature comme conscience incarnée, l’amplitude et la contraction du temps sont des thèmes fréquemment abordés. La structure narrative est simplifiée, le travail sur le rythme et la vibration privilégiés, la durée courte, afin d’en garder l’intensité brute.
- Le mur 1 min 50 - 2003
- earth one 1 min 50 - 2003
- dripping 2 min 30 - 2003

Brigitte ZIEGER (Allemagne)
Serial self 4 min 44 - 1999
L’image est en noir et blanc. Une femme se regarde dans un miroir. Elle caresse ses cheveux tout en malaxant sa natte courant le long de son épaule. Au fur et à mesure de ses gestes, la tresse se déstructure.

Maïder FORTUNÉ (France)
Totem 9 min 40 - 2001
Le visage d’une adolescente en plan serré. Prise dans un mouvement vertical hypnotique, évoquant le sautillement d’un jeu de corde, la figure est soumise aux variations d’un ralenti qui vient peu à peu décomposer le défilement fluide en images presque fixes. Celles-ci déteignent les unes sur les autres par un effet de filet et rémanence défigurant le visage, jusqu’à laisser apparaître le squelette qui le soutient.

Augustin GIMEL (France)
Je n’ai pas du tout l’intention de sombrer 4 min 45 - 2002
Magma de béton, de verre et de métal d’où émerge une fente claire, faille-frontière entre obscurité et lumière. Lutte du concret et de l’éthéré.

Christian BARANI (France)
Urban Vidéo : Almaty 14 min 30 - 2002
La dérive produit une attitude, une forme assujettie au hasard et fait apparaître une vision personnelle de la ville traversée. Dans cette dérive, un trajet s’invente, un trajet qui tient compte à la fois de la géographie physique mais aussi de ma relation psychique à l’espace et aux personnes. Cette marche dans la ville devient une performance dont le résultat est une forme plastique, documentaire. Le territoire est représenté comme une expérience.
Dans ce rapport à la représentation de la ville, l’improvisation structure le désir de filmer et chaque plan n’est jamais tourné deux fois. L’intuition me fait déclencher l’enregistrement, sans jamais savoir ce qu’il va se produire. Filmer devient ainsi un acte performatif.
Avec ce dispositif, l’instant où la caméra pénètre le réel et le modifie, apparaît et questionne le processus “documentaire”. Cette dérive prend la forme d’un montage d’ambiances singulières liées à la diversité des espaces urbains traversés et des personnes rencontrées. Elle produit un collage urbain, une vision personnelle et esthétique de la ville.
Urban video est une série qui s’enrichit et se construit dans le temps.

I.A.T. - Anne CLEARY et Denis CONNOLLY (Irlande)
Un studio de production est installé dans un appartement, au 5ème étage, surplombant un boulevard du nord de Paris. Sous l’œil orwellien de la caméra, la vie quotidienne ou exceptionnelle du quartier succombe à la démarche expérimentale des deux réalisateurs. Performances burlesques ou musicales, chorégraphies, témoignages : le satyre d’IAT questionne la paranoïa sécuritaire, l’intégration des cultures et la place de l’artiste dans la ville.
Les Scènes du boulevard. extraits. 10 min - 2002 Pendant 12 mois, une caméra observe le Boulevard jour et nuit...
- Le couloir 47 sec
- Concrète 2 min 14
- L’Arche 1 min 59
- Barbès Bombay 2 min 27
- Ressort 2 min 27
- Papillons 2 min 06
- Les Mains 3 min 16
- Le Déluge 2 min 53

 
 
 
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