mine de rien
1h 24 min. / 2004
Données techniques :
support de tournage : DVcam
support de diffusion : Betacam SP et DVcam
image : Christian Barani
son : Christian Barani - Jean-Claude Taki
montage : Christian Barani - Guillaume Reynard, assistés de Véronique Barani
traduction : Isabelle Ohayon
production : Christian Barani - Guillaume Reynard
couleur, sonore
Ce film est le deuxième volet d’une trilogie réalisée par Guillaume Reynard et Christian Barani sur le Kazakhstan contemporain.
Avec la participation de :
Olessia Bondaruk, professeur de français à l’Université de Karaganda
Sacha Kachouro, directeur du Théatre francophone de Karaganda
Isabelle Ohayon, docteur à l’INALCO et historienne de l’Asie Centrale
Avec le soutien de Paul Ouazan - Atelier de recherche ARTE France
et de Claude Crouail, conseiller culturel de l’ambassade de France au Kazakhstan
Sur une idée d’Isabelle Ohayon et Julien Thorez
Karaganda, deuxième ville du Kazakhstan, située au cœur des steppes, fut construite en 1930 par la main-d’œuvre des prisonniers déportés dans un immense Karlag sur un bassin houiller.
Aujourd’hui, le socle économique de la ville s’est effondré, conduisant à une paupérisation considérable.
« mine de rien » représente le temps de la transition, de l’instabilité entre deux états, entre sentiment d’abandon et espoir capitaliste. Un état passé, vécu, et un état en devenir, fantasmé, inévitable. Le film est à l’instar de ce passage qui génère chaos, adaptation, souffrance, qui révèle l’incapacité à être.
« mine de rien » représente ce temps où l’être humain ne peut plus se considérer en masse mais doit s’envisager en somme d’individus. La population éclatée se mappe à la structure géographique de la ville.
Distribution :
ADAV
Centre de Culture Contemporaine de Barcelone / OVNI
Rencontres Internationales Paris/Berlin