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SÉQUENCE 3 - le livre et l'art 2003 - Hacked by Thanos Fz
les activités
 
- SÉQUENCE 3 - le livre et l’art 2003

Festival "Le livre et l’art 2003" au Lieu Unique à Nantes

crédit photographique : © frédéric dumond (Harangue)


Première partie :

Frédéric DUMOND (France) :
Harangue. 3 min 30 - 2002
Un personnage (l’auteur, le vidéaste), debout sur un tréteau. Les mouvements faits pour se maintenir en équilibre sont aussi des gestes d’orateur... jusqu’à la chute.

Sabine MASSENET (France) :
Je ne me souviens plus. 4 min - 2000
Dans “Je me souviens”, Georges Perec dresse une liste de souvenirs fragmentaires, la plupart liés à son enfance. Une mise à l’épreuve de la mémoire afin de reconstruire le passé. Ici, des enfants mettent en avant les hésitations de la mémoire dans le processus de reconstruction d’une narration.

Agnès GEOFFRAY (France) :
Stam. 3 min - 2002
Une personne bègue raconte une situation de rencontre.

Arnold PASQUIER (France) :
- Réalisations.
Réalisations comprend neuf courts métrages allant d’un solo de la danseuse Pina Bausch au portrait de l’artiste canadien Michael Snow, en passant par une poursuite à ski. Au fil de ces petites pièces, Arnold Pasquier explore poétiquement les invariants du langage cinématographique : le mouvement, le rythme, la surimpression, les liens de l’image à la parole et au texte, la révélation du passage au net ou la dissolution dans le flou, pour raconter toujours l’amour, le rêve et la disparition.
- Telefonando. 2 min 58 - 2002
Un visage, celui de Franck Lambert, émerge de l’obscurité. Il apparaît puis disparaît, se compose et se décompose, s’étire monstrueusement, se reforme pour se transformer à nouveau, au gré d’une chanson de Mina passée à l’envers. Les sous-titres de la chanson italienne, qui en suivent le développement dans la version originale à l’endroit, racontent une séparation amoureuse.
- Enchaînés. 1 min 59 - 2002
Un homme lèche la table, puis le bras d’un autre homme. Les sous-titres développent le récit d’une passion amoureuse.
-  Montesanto . 2 min 42 - 2002
Un jeune couple est assis dans la station du funiculaire de Montesanto, à Naples. Il la serre dans ses bras, l’embrasse. Les sous-titres, extraits de la scène du balcon du film "Une place au soleil" de George Stevens, accompagnent et révèlent l’intensité de la relation.

Pascal LIÈVRE (France) :
Lacan Dalida. 6 min 30 - 2000
Sur l’écran, l’ombre d’un homme et d’une femme interprètent un karaoké post-mortem. Un texte de Jacques Lacan issu du séminaire VII "Le transfert" est chanté sur une version électronique de "J’irai mourir sur scène" interprétée originellement par Dalida. Ce film montre l’articulation des structures de langage entre une musique populaire et un texte issu d’une des pensées les plus savantes du siècle, mais aussi mise en scène du transfert psychanalytique spectral.

Andreas GEDIN (Suède) :
So far, so good. 4 min 20 - 2002
Un homme raconte un film muet à un aveugle tout en mangeant une pizza.

Frank WESTERMEYER et Sylvie BOISSEAU (Allemagne) :
Moi vu par. 18 min - 1999
Le film « moi vu par... » essaie de représenter l’identité d’un homme à partir des images que les autres ont de lui. Réalisé avec la collaboration du véritable entourage du personnage principal F., le film ne cherche pas à dresser un portrait concordant de F., mais à montrer la métamorphose permanente à laquelle une personne est soumise dans sa relation avec les autres. S’interrogeant sur la notion d’identité, le film renvoie plutôt à la question de savoir dans quelle mesure l’identité d’un homme ne se constitue qu’à travers le regard de l’autre.

Valérie MREJEN (France)
- Anne et Manuel. 2 min 15 - 1998
avec Anne Consigny et Manuel Mazaudier. Un couple prend l’apéritif autour d’un guéridon.
- Jocelyne. 2 min 10 - 1998
avec Jocelyne Desverchère. Une jeune femme raconte une nuit d’amour.

Enna CHATON (France) :
Propos, titre provisoire ; 1
(sur la masturbation). 13 min 50 - 2000
Des personnes répondent à deux questions :
1- que diriez-vous sur la masturbation ?
2- quelle couleur donneriez-vous à la masturbation ?
Le corps des modèles n’est pas à l’image. Seule est visible la couleur que chacun a choisie pour dire sa masturbation.
L’ensemble de ces couleurs se succède à l’image. Succession que rythme la bande sonore où défilent les voix des modèles interrogés.


Deuxième partie :

Annabel VERGNE (France) :
Un film de 8 minutes 30. 8 min 32 - 2001
"Un film de 8 minutes 30" appartient à une série de témoignages sur la notion d’habitation dans des espaces minima de moins de 20 m2 (Cité Internationale des Arts, Paris, 2000-2001). Dans ce travail sur les habitations réduites, un dispositif s’est imposé. Un espace vide, une caméra en plan fixe, un tournage en une seule prise. Le témoin découvre l’espace juste avant le tournage ; il ne travaille pas ce qu’il va dire ou faire. L’espace d’enregistrement est à investir. Je demande au témoin de se souvenir de l’espace qu’il a habité et de le décrire autant par les gestes que par la parole, de donner ses impressions sur la lumière, ce qu’il aimait dans cet espace, etc... Chaque personne fait elle-même l’expérience de la construction en commençant à parler, seule dans un espace vide. J’envisage ces vidéos comme des lieux en construction.(Paris, avril 2000)

Sandra FOLTZ (France) :
La femme à plusieurs voix. 5 min 17 - 2002
«La femme à plusieurs voix» interroge l’identité d’un personnage à travers le timbre d’une voix. Cette vidéo a été conçue à partir d’un questionnement sur la manière de lier de manière crédible la parole, le texte et l’image. J’ai choisi volontairement de me limiter à des éléments très simples : un personnage, un lieu, un texte. Du fait de la présence du livre à l’écran et de la lecture, le texte n’appartient pas au personnage qui le dit. Il n’y a pas de jeu d’acteur. C’est la voix seule par son timbre qui se charge de tracer l’identité incertaine du personnage présent à l’écran.

Christian BARANI (France) :
Comme si les éclairs pouvaient nous entendre. 13 min 20 - 2001
Le 10 août 1999 - Saint Dalmas de Tende - veille de l’éclipse solaire
Un champ contre champ, provoqué par un orage magnétique, crée deux espaces enregistrables par la caméra vidéo : celui de l’intimité du regard d’une famille face à celui de la nature.

Corinna SCHNITT (Allemagne) :
The sleeping girl. 16 mm. 9 min - 2001
Un quartier d’habitation résidentiel d’une ville énigmatique totalement désertique. Dans une atmosphère fantomatique et inquiétante par son manque de vie, seule la présence humaine d’une voix sur un répondeur téléphonique vient rompre ce silence.

 
 
 
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