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SÉQUENCE 1 - le livre et l'art 2003 - Hacked by Thanos Fz
les activités
 
- SÉQUENCE 1 - le livre et l’art 2003

Festival "Le livre et l’art 2003" au lieu unique à Nantes

crédit photographique : © Sophie Lecomte (Rouge)


Première partie :

Roland SCHÄR (France) :
- # 2. 2 min 05 - 2000
Jour de pluie à la campagne, ou comment tuer le temps...
- # 3. 2 min 42 - 2001
Enchaînements d’espaces, balancements entre l’ombre et la lumière, entre le familier et l’étrange.

patrickandrédepuis1966 (France) :
Soliloques. 10 min - 2002
Construire une phrase a été le centre du montage de ce film et les mots une évidence. Ils s’organisent comme le début d’un récit, où l’on pose les dédicaces et où la première phrase donne l’intention. Les actions sont plus dessinées qu’auparavant comme ces jeux où le style produit plus de sens que l’action elle-même.
Souvent pendant le tournage, j’ai pensé à Saint-François qui symboliquement, pour signer son engagement spirituel, enfila une robe bleue contre une défroque brune.

Aymeric VERGNON-d’ALANÇON (France) :
L’Arrêt. 4 min 20 - 2003
"Oublier l’autre, s’oublier soi-même. Gravir sans fin l’escalier de l’amour, voir la neige tomber et saisir au rétroviseur d’un taxi le visage des souvenirs. Dialoguer enfin par les intertitres, les interstices de la mémoire. "

Arnold PASQUIER (France) :
- Réalisations.
Réalisations comprend neuf courts métrages allant d’un solo de la danseuse Pina Bausch au portrait de l’artiste canadien Michael Snow, en passant par une poursuite à ski. Au fil de ces petites pièces, Arnold Pasquier explore poétiquement les invariants du langage cinématographique : le mouvement, le rythme, la surimpression, les liens de l’image à la parole et au texte, la révélation du passage au net ou la dissolution dans le flou, pour raconter toujours l’amour, le rêve et la disparition.
- au revoir et merci. 5 min - 2001
La danse de Pina Bausch, chorégraphe allemande du Wuppertal Tanztheater. Extrait du spectacle "Danzõn".
- Two Michael Snow. 4 min - 2002
Un portrait de l’artiste canadien Michael Snow. Il se tient devant un écran de cinéma où est projeté un extrait de son film " Two Lavoisier, who died in the reign of terror ". Un zoom avant se rapproche de son visage, puis l’image devient floue, jusqu’à la perte de la forme.

Agnès GEOFFRAY (France) :
Full. 3 min 40 - 1999
Le film s’articule autour d’une déambulation parmi la foule. Une multitude de visages se juxtaposent, autant d’individus comme autant de fictions portées par des bribes de phrases éclatées, qui ne font sens que dans la proximité. Des micro-relations qui se nouent et se dénouent au gré de ma propre progression. Le texte comme une trame de récits éclatés, simulant une narration, mais pour ne faire de celle-ci qu’un simulacre.

Andreas GEDIN (Suède) :
Christophe et Christophe. 10 min - 1998
Deux hommes essaient de prononcer 80 mots à raison d’un par seconde avec l’aide d’un métronome. L’un se trompe souvent, l’autre rarement ; l’un est désappointé, l’autre est heureux. Dans l’installation d’ou est tirée cette vidéo, chaque personnage est dans un moniteur différent et les magnétoscopes ne sont pas synchronisés. C’est donc le hasard qui fait que parfois les deux locuteurs prononcent ensemble le même mot.

Tilo LAGALLA (France) :
Partida. 10 min - 2001
Lagalla nous propose ses vidéos, petits films démystificateurs, pour mettre à bas nos glorioles, nos vanités, nos centrismes, et autres pathologies de la vie quotidienne. Regarder les images du niçois, c’est se retrouver en présence d’un gobie, d’un pigeon, d’une aubergine, d’une pomme de terre et d’un Lagalla qui pratique la vidéo comme un sport de combat.
Les films sont en niçois traduits de l’anglais, le français court-circuité et renvoyé au rang de patois : magnifique mise en forme du rapport local-universel. Lagalla élague les images, la narration, le verbe, pour garder le plus petit dénominateur humain commun ". J.Arieri


Deuxième partie

David ORTSMAN (France) :
- Mon frère. 4 min 30 - 2002
- Un rêve. 3 min - 1998
Image expressionniste, légèrement cadré en contre plongée. Blême, je débite des insanités sur mon frère. Rêves éveillés de troc de têtes et de plantages de dents dans le dos.
Je rêve que je mange mon père....
Je témoigne de ce rêve debout, face à la caméra, comme un grand.

Joël POMMERAT - La Compagnie du Brouillard (France) :
Confession. 5 min

Sophie LECOMTE (France) :
Rouge 5 min - 2002
Rouge tente de donner une matière à la mémoire. Dans un paysage végétal et aquatique, des peaux mémorielles, sorte de membranes spatiales et temporelles se superposent en reflet et transparence. Fil conducteur : un rouge coquelicot comme un baiser ancien, une apnée primale.

Laëtitia BOURGET (France) :
Construire sa maison. 4 min - 1998
Une activité solitaire issue de l’enfance : une sorte de rituel d’initiation à ses propres limites, afin de construire un rapport au monde à sa mesure.

Brigitte ZIEGER (France) :
Fata Morgana. 3 min 20 - 2001
Un paysage désertique...

patrickandrédepuis1966 (France) :
Autour des poissons morts (extraits). 10 min - 2000
Motifs ou instruments, les poissons subissent des métamorphoses que l’artiste pose comme autant d’actes. Ce sont ses mains, ses pieds, son buste, sa bouche, sa voix, le travail de son corps morcelé mais visible qui réanime les petits morts. Anne Violaine Taconet.

Philippe CHARLES (France) :
Le rêve de Martin. 5 min 11
Le vocable animalier de Philippe Charles nous entraîne dans un univers où le grotesque désamorce constamment la violence sous-jacente des images.

Terrence HANDSCOMB (Nouvelle-Zélande) :
Heat (knowing your appliance). 5 min 27 - 2000
Avec la chaleur, tout devient chaud, très chaud.

Olivier PIETSCH (Allemagne) :
Heroes. 10 min - 2001
Massacre dans un sous-sol, sens dessus-dessous...

Andrej et Julia VELIKANOV (Russie) :
Terminator III. 4 min - 1996
L’homme-chien. Performance.

Lydia SCHOUTEN (Pays-Bas) :
Leerdam. 19 min - 1998
Leerdam met en scène la vie dans une petite ville des Pays-Bas. La caméra se glisse autour des gens et du paysage dans une boucle sans fin, elle pénètre dans les maisons où les situations varient de l’ordinaire au sublime, de la tristesse à l’absurdité.
Leerdam donne une vue d’une ville d’Europe occidentale où les gens paraissent vivre ensemble mais n’ont pas de contact réel. Ils jouent leur rôle pour la caméra uniquement, comme si c’était le seul moyen de toucher à la réalité de la vie par des explosions émotionnelles ou physiques.

 
 
 
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