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NUIT BLANCHE aux Pompes Funèbres de la Ville de Paris - Hacked by Thanos Fz
les activités
 
- NUIT BLANCHE aux Pompes Funèbres de la Ville de Paris

rue Curial 75019 Paris
Le 5 octobre 2002


sur une proposition de Caroline Bourgeois

dans le cadre de Plus qu’une image : « un choix, toutes générations, toutes origines et sujets confondus, de vidéos d’artistes pour la première fois réunies, un ensemble riche et diversifié qui témoigne de la place qu’occupe désormais l’image en mouvement au sein de la création. » Caroline Bourgeois.

ARTISTES PRÉSENTÉS :
Christian BARANI - Fayçal BAGHRICHE - yann beauvais - Loïc CONNANSKI - frédéric dumond - Julie-Christine FORTIER - Olaf GEUER - Patrick HÉBRARD Tilo LAGALLA - Pascal LIÈVRE - Sabine MASSENET - Muriel TOULEMONDE - Brigitte ZIEGER

Nombre de spectateurs : 300

crédit photographique : © Muriel Toulemonde (Le fleuve)


- SÉQUENCE I -

Sabine MASSENET (France) :
Sur cette photo. 6 min. - 2002
Sur cette photo est constitué de plusieurs centaines d’images d’écran. Trouvées pour la plupart sur le web, elles ont une relation directe avec celles évoquées par Patrick Bouvet dans son livre SHOT. Au centre du propos, le corps. Toujours présent, ce corps-crash, ce corps-objet, ce corps-performance reste peut-être le « dernier bastion de résistance, la dernière réalité physique d’une certaine liberté » dit l’auteur.

frédéric dumond (France) :
Sans titre. 3 min. 30 - 2002
Des images de signes linguistiques (lettres, ponctuations) en mouvement, selon des rythmes rapides et en fractures, selon des directions différentes et des trajectoires en rupture sont liées à la bande-son d’un texte écrit à partir de fragments textuels enregistrés à la radio. Conjonction et approches de deux modes de production de sens.

yann beauvais (France) :
Still life. 12 min. 30 - 1997
Ce film fait se côtoyer plusieurs discours vis-à-vis du VIH / sida. D’un côté des textes écrits en anglais et en français (qui traduit quoi?) apparaissent à l’écran à des vitesses variables et selon plusieurs modalités rythmiques, de l’autre côté sur la bande-son : des voix d’hommes. Engagement d’un individu face à une civilisation qui promeut la disparition comme mode de vie. Il s’agit d’affirmer une altérité dans cette belle homogénéité aseptisée.

Pascal LIÈVRE (France) :
Abba Mao. 4 min - 2001
Pascal Lièvre réalise le play-back de la chanson Abba Mao devant un fond rouge en se maquillant le visage lui-même en rouge. Texte de Mao Zedong ; extraits de citations du petit livre rouge chapitre XXXII - La culture et l’art - 1966

Brigitte ZIEGER (Allemagne) :
Serial self. 4 min. 44 - 1999
L’image est en noir et blanc. Une femme se regarde dans un miroir. Elle caresse ses cheveux tout en malaxant sa natte courant le long de son épaule. Au fur et à mesure de ses gestes, la tresse se déstructure.

Tilo LAGALLA (France) :
Partida 2. 10 min. - 2001
Petites saynètes drolatiques et incisives par un vidéaste niçois.

Muriel TOULEMONDE (France) :
Le fleuve. 10 min. 50 - 2001
On s’enfonce dans les films de Muriel Toulemonde comme Juliette dans les fonds : pour échapper au fil de l’eau, et pouvoir abandonner sa main aux chimères qui peuplent la vase. Emmanuelle Lequeux.


- SÉQUENCE II -

Christian BARANI (France) :
URBAN VIDEO, Almaty (Kazakhstan). 14 min. - 2002
La dérive produit une attitude, une forme assujettie au hasard et fait apparaître une vision personnelle de la ville traversée. Dans cette dérive, un trajet s’invente, un trajet qui tient compte à la fois de la géographie physique mais aussi de ma relation psychique à l’espace et aux personnes. Cette marche dans la ville devient une performance dont le résultat est une forme plastique, documentaire. Le territoire est représenté comme une expérience.
Dans ce rapport à la représentation de la ville, l’improvisation structure le désir de filmer et chaque plan n’est jamais tourné deux fois. L’intuition me fait déclencher l’enregistrement, sans jamais savoir ce qu’il va se produire. Filmer devient ainsi un acte performatif.
Avec ce dispositif, l’instant où la caméra pénètre le réel et le modifie apparaît et questionne le processus “documentaire”. Cette dérive prend la forme d’un montage d’ambiances singulières liées à la diversité des espaces urbains traversés et des personnes rencontrées. Elle produit un collage urbain, une vision personnelle et esthétique de la ville.
Urban video est une série qui s’enrichit et se construit dans le temps.

Fayçal BAGHRICHE (Maroc) :
Le sens de la marche. 5 min. - 2002
Le sens de la marche se situe entre deux genres : le documentaire et le fantastique. Le personnage central évolue dans un film dont la logique de fonctionnement lui échappe : Il est à la marge du récit.

Patrick HÉBRARD (France) :
Foirades. 4 min. - 2002
Ce qui commence comme une sage installation d’objets sur les murs d’une pièce se transforme progressivement en corps à corps furieux avec des objets échappant à tout contrôle. L’installation vire à la catastrophe et finit par ressembler à une tempête atomique au cœur d’un accélérateur de particules.

Olaf GEUER (Allemagne) :
Komposition für vier Treppenhäuser und eine Person. 3 min. 30 - 2000
L’escalier est certainement l’un des jeux rythmiques instrumentaux des plus joués. Cette vidéo joint simultanément quatre escaliers et les expériences faites sur ces quatre images parallèles - et la composition sonore.

Julie-Christine FORTIER (Québec) :
Line up. 1 min. 30 - 2001
Julie-Christine Fortier filme de courtes performances dans lesquelles elle soumet son visage à des contraintes précises. Ce jeu performatif, consistant à se figurer comme image de surface sujette à modifications, induit une représentation de soi composite et déréalisée.

Loïc CONNANSKI (France) :
Extraits. 15 min.
Auto-filmeur acariâtre et prétentieux. Inventeur de la caméra DV, du montage virtuel, de l’interactivité et du ready-bad. En général, les imbéciles n’aiment pas son travail. Loïc Connanski.

 
 
 
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