Pour la pièce dédiée à la période de Bruxelles et à Une Saison en enfer (1873), frédéric dumond a imaginé un dispositif de deux boucles-son qui se complètent et se répondent l’une l’autre, en tressant la prose rimbaldienne de ses propres mots et en fondant son écriture dans celle du poète.

Ce maillage rend compte de la complexité du moment : Une Saison en enfer, c’est, après la rupture violente et déstabilisante avec Verlaine, la fin d’un projet de vie tout entier dédié à la poésie. C’est le moment douloureux des bilans sans concessions et des perspectives imaginées.

Dialoguant avec lui-même, Rimbaud ici parle et s’interroge sur la fin d’un cycle qui n’est pas la fin du poète, mais la fin d’une option : si la poésie est un échec pour changer le monde ou pour agir le monde, il y a d’autres options à explorer.

crédit photographique : © Philippe Comte. Guliver design

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