la collection

HARTENSTEIN Laurence - France

 

- Titre : L’œil du trotteur
- Année : 2000
- Durée : 23 min.
- Données techniques :
support d’enregistrement : DVCAM
support de diffusion : DV
couleur, sonore
montage : Catherine Rascon
co-production : Ateliers Varan

Un camp d’entraînement de chevaux de course où l’animal est sollicité dans son corps jusqu’à l’absurde.

- Sélection au Festival Court 18,
- Cinéma des cinéastes, juin 2002
- Forum des images, avril 2002
- Festival International de Escuelas, Buenos-Aires
- Grand prix du Festival International de Films UniversitaireS, Pescara, Italie, Sept 2001
- Festival « Les inattendus », Lyon, janvier 2001 -Argentine, Juillet 2000, compétition officielle
- Festival "Les écrans documentaires" de Gentilly, compétition officielle
- Festival international Vidéo Psy de Lorquin, juin 2000
- Festival International de Escuelas, Buenos-Aires.

Cette introduction littéraire légèrement dérangée vient à propos du court-métrage vidéo : L’oeil du trotteur. Cela commence comme un documentaire salubre sur les trotteurs et leurs maîtres agréables et devient petit à petit un rayon X galopant et sinistre de ce qu’un extraterrestre pourrait appeler la domination impitoyable d’une espèce sur une autre.
Une des vertus de ce court, non la moindre, ce serait l’induction lente et insensible dans le spectateur aux nuances de ce regard étranger : deux ressources nous font présumer des personnes responsables de ce glissement implacable et du malaise qui l’accompagne. En premier lieu, la fermeture de l’espace, quoique prédomine paradoxalement des plans d’extérieurs, et ceci près avoir peut-être enlevé la portée urbaine. Bientôt, et principalement, l’absence d’emphase du récit prémédite la contamination du monde humain par l’équin, et vice-versa. La contamination que, entre parenthèse, nous créons pour voir accompli et juxtaposé dans le dernier portrait, la résultante de la série de visages, et par le jeu de fragmentation (dans plus d’un sens) qu’on vérifie vers la fin.
En vérité, il y a des raisons de suspecter que nous soyons les mêmes que nos animaux domestiques.

 
 
 
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