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BARANI Christian - France

 

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Kazakhstan, naissance d’une nation

Année : 2008
Durée : 64 min.
Support de tournage : DVcam
Support de diffusion : DV/DVD
Production : atopic en association avec Arte / La Lucarne/Luciano Rigolini

Ce film est le troisième volet d’une trilogie réalisée par Guillaume Reynard et Christian Barani sur le Kazakhstan contemporain.

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Urbanisme n°364/ Annie Zimmerman

Dans le chantier de la nouvelle capitale kazakhe, Astana, le portrait saisissant d’une société dirigeante qui du passé soviétique fait table rase.
En 1998, sept ans après l’indépendance du pays, le dictateur président kazakh Noursoultan Nazarbaiev décide de déplacer la capitale d’Almaty à Akmola, rebaptisée Astana, dans les steppes du nord. De vertigineuses tours de verre sortent de terre, financées par les exportations de pétrole. Christian Barani et Guillaume Reynard y regardent vivre la nouvelle oligarchie, dans les oripeaux standardisés et clinquants de la richesse. Un discours présidentiel de 1997 sur l’avenir du Kazakhstan ouvre le film, vantant aux "trois couches sociales, les riches, les classes moyennes et les pauvres", les infinies promesses du marché.

Les fictions du réel
Film après film, Christian Barani et Guillaume Reynard construisent un portrait sensoriel et fragmenté du Kazakhstan. Leur attention aux paysages, aux gens, aux sons ou objets du quotidien donne au spectateur le sentiment de vivre concrètement l’expérience du voyage, dans son étrangeté et dans sa séduction. Ici, sous les néons des discothèques et des salons d’apparat, de réception en visite guidée, ils nous promènent à travers les fantasmes d’un nouveau monde capitaliste en construction, symbolisés par le futurisme fantomatique de la ville nouvelle. S’attachant à représenter "la fiction qui dans chaque scène semble avoir précédé le réel", jusque sur un tournage du cinéaste Darejan Omirbaev, ils s’aventurent aussi dans l’envers du décor, d’une baraque de chantier à une maisonnette bientôt expropriée. À travers une oligarchie ex-soviétique en pleine expansion, un portrait mélancolique et poétique de la mondialisation. Isabelle Berelowicht

English

In 1998, seven years after the independence of the country, autocratic president Kazakh Noursoultan Nazarbaiev decides to move the capital of Almaty to Astana, the barren plains of the north. Vertiginous towers of glass rise above ground, financed by oil exports. A presidential speech in 1997 on the future of Kazakhstan opens the film, praising the “three social levels, the rich, the middle class and the poor”, and the infinite promises of the market. Christian Barani and Guillaume Reynard see the birth of a new social level, in the standardized tinsel and foil of richness. Attempting to represent “the fiction which in each scene seems to have preceded reality”, until a change of scene by writer Darejan Omirbaev, they also venture backstage, a hut on a site of a recently expropriated maisonnette. A portrait of a melancholic person and poetic globalization through the ex-Soviet oligarchy, in full expansion.

Spanish

En 1998, siete años después de la independencia del país, el presidente autocrático de Kazajistán, Noursoultan Nazarbaiev, decide trasladar la capital de Almaty a Astana, en las estepas del norte. Vertiginosas torres de vidrio surgen de la tierra, financiadas por las exportaciones de petróleo. Un discurso presidencial sobre el futuro de Kazajistán, de 1997, inaugura la película, proclamando a las “tres clases sociales, los ricos, las clases medias y los pobres” las infinitas promesas del mercado. Christian Barani y Guillaume Reynard observan la vida de una nueva sociedad, en los oropeles estandarizados y relumbrantes de la riqueza. Insisten en representar “la ficción que, en cada escena, parece haber precedido lo real”. Incluso en el rodaje del cineasta Darejan Omirbaev, ellos se aventuran a indagar en la parte trasera del decorado, de una barraca en construcción a una pequeña casita que pronto será expropiada. A través de una oligarquía ex-soviética en plena expansión, un retrato melancólico y poético de la mundialización.

Hrvatski

Kazahstan – rođenje nacije
Polazna je točka govor predsjednika Nursultana Nazarbajeva iz 1997. godine, koji je odredio budućnost Kazahstana. Novi svijet kapitalizma gradi se na mašti i na iluzijama. Sovjetske vrijednosti se odbacuju. Sve se izmišlja iznova. Stvarnost se mijenja. Fikcija postaje stvarnost u Astani, novom glavnom gradu koji predstavlja predsjednikov san. Christian Barani se u svojoj umjetničkoj karijeri posvetio ulozi.

 
 
 
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